Remous dans les industries textiles : Me Marie Elise Gbèdo, en médiatrice #aCotonou

Économie

Remous dans les industries textiles : Me Marie Elise Gbèdo, en médiatrice

Publié le mardi 2 juillet 2013 | La Presse du Jour

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Me Marie Elise Gbèdo, ministre de l’industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises

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Activités gouvernementales 2013

La ministre de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, Me Marie Elise Gbèdo est descendue le vendredi 28 juin 2013, dans les unités textiles de Lokossa. Elle s’est donc rendue à la Société Industrielle de Textile et à la Compagnie Béninoise de Textile. Ceci, pour constater les différents problèmes de ces structures et de s’informer des motifs de la série de grève de certains travailleurs afin d’y apporter les solutions idoines.

«Maman Gbèdo sauve nous !» ; « 8 mois de salaires impayés à la Sitex, nous mourrons ». Ce sont quelques inscriptions qu’on pouvait lire à Lokossa vendredi dernier, sur les pancartes des travailleurs de la Sitex. En effet, Me Marie Elise Gbèdo s’y était rendue afin de s’imprégner des difficultés de cette unité industrielle de transformation du coton, en tissus. Après une visite de l’unité, la Ministre de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises a attiré l’attention des travailleurs de ladite société sur le fait qu’ils seront les plus lésés si la Sitex fermait ses portes. Elle les a donc exhortés à la considérer comme leur bien personnel et d’en prendre plutôt soins. Par ailleurs, l’Administrateur délégué de la Sitex, M. Martin Mègan a expliqué à la ministre qu’il est vrai qu’une séance de travail dite de « vérité » avait eu lieu entre l’équipe dirigeante de la Sitex et les travailleurs pour trouver des solutions aux problèmes structurels et conjoncturels de la société. Et qu’il est aussi vrai qu’après la crise de 2002 qui a causé la fermeture de la Sitex et le licenciement de 783 agents en novembre 2004, l’Etat était venu à leur secours en leur donnant 220 millions en 2007 et 250 millions en 2009. Ce qui aurait permis de rouvrir la société et de rappeler 315 agents. Mais, il précise que malgré ces deux phases de résolution de la situation, l’entreprise doit encore 8 mois de salaire aux travailleurs et d’énormes dettes à la Sbee. Face à cela, M. Martin Mègan a exhorté au nom du personnel, Me Marie-Elise Gbèdo à œuvrer pour l’accélération du projet de fusion entre la Sitex et la Compagnie Béninoise de Textile (Cbt) afin que l’industrie textile béninoise soit davantage une réalité. Par ailleurs, le Secrétaire Général du Syndicat des travailleurs de la Sitex, M. Dodji Blèossi, a lui, déploré la non implication des travailleurs dans ledit projet. En réaction à ces doléances, la ministre de l’Industrie a souhaité en ce qui concerne les problèmes conjoncturels, qu’il soit instauré un cadre de discussion où « la vraie information » pourrait circuler. Ce qui à ses dires, éviterait d’éventuels malentendus. Par ailleurs, pour ce qui est des plaintes à la Cbt, elles se résument en la revalorisation salariale des ouvriers. Ceux-ci estiment avoir normalement droit à une augmentation de 7%, vu les résultats positifs obtenus par la Cbt ces dernières années. Mais, la direction n’entend par contre pas dépasser le seuil de 2%. Ici, La ministre a estimé que la grève de 48h que les travailleurs observaient, n’était pas la meilleure solution, mais plutôt le dernier recours. Elle exhorte donc les deux parties à aplanir leurs divergences dans le calme et la quiétude afin de ne pas faire couler la Cbt qu’elle qualifie de « fleuron du Benin ».

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