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Atacora-Donga/Developpement : La cohésion autour de la gestion de la Pendjari au centre d’une rencontre
Publié le dimanche 1 fevrier 2015   |  ABP


Raphaël
© aCotonou.com par DR
Raphaël Edou, Ministre de l`environnement, chargé de la gestion des changements climatiques, du reboisement et de la protection des ressources naturelles


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Natitingou,1er fév (ABP) – le ministre de l’Environnement a initié samedi, à la Préfecture de Natitingou, une séance de concertation entre les différents acteurs chargés d’interagir dans une approche de cogestion pour la conservation et le développement des ressources des réserves de faune.



Cette séance de travail intervient, apprend-on, suite à la naissance de la crise autour de la gestion durable de la réserve de biosphère de la Pendjari.

Récemment, les maires de Tanguiéta et de Matéri en avaient profité pour suspendre les activités des associations villageoises de gestion des réserves de faune (AVIGREF) et de l’union les regroupant (U-AVIGREF) avec la probabilité qu’un comité de transition de cogestion soit mis en place en attendant que le Centre national de gestion des réserves de faune (CENAGREF) et les communes riveraines n’installent les structures de cogestion.



Les différentes mesures ne pouvant rester sans conséquences sur la gestion de la réserve de biosphère, il importait, note-on, de trouver des solutions en vue d’une cohésion orientée dans le sens de l’arrimage du système de gestion de la Pendjari avec les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, a noté Lieutenant-colonel Charlotte Okpè Djègui Okoundé, directrice générale du CENAGREF.



Le malaise, selon le ministre, risque de dégénérer en conflit susceptible de compromettre le développement de la Pendjari. Pis, une éventuelle déchéance de ce parc aux multiples potentialités serait une porte ouverte au désert. D’où l’importance de cette séance de concertation que Gervais N’dah Sékou, préfet des départements de l’Atacora et de la Donga, a jugé salutaire pour le retour de l’entente au sein des différentes associations et structures impliquées dans la cogestion des aires protégées et des zones villageoises de chasse.



Nonobstant les rapports, les correspondances et autres informations portés à son attention, le ministre Raphaël Edou s’est évertué à auditionner, après l’ouverture des travaux, les différents acteurs concernés par la crise. Et élus locaux et membres des diverses structures de cogestion de la Pendjari ont été, à tour de rôle, écoutés en présence du préfet, de la directrice générale du CENAGREF, du directeur des Eaux et Forêts et des responsables des différentes aires protégées.



Tout ceci aura permis au ministre, au terme des concertations, d’inviter tous les protagonistes à s’entendre pour privilégier l’intérêt général en vue du développement de la réserve de biosphère de la Pendjari.



Aussi, sollicitera-t-il le concours du préfet, de la directrice générale du CENAGREF et de tous les responsables à divers niveaux pour que la cohésion soit la chose la mieux partagée autour de la gestion du parc. Il accordera une prime à la gestion participative, soulignant au passage que sa démarche ne vise pas à mettre fin aux prérogatives des associations ni à leurs activités. « Mais l’essentiel, c’est qu’un break soit fait pour panser autrement les plaies. La politique ne devant non plus s’inviter dans la gestion des parcs », a-t-il exhorté tout en fustigeant tout acte de violence de quelque groupe que ce soit.



Une séance de travail a été également tenue avec les agents des Eaux et Forêts pour les responsabiliser davantage sur leur mission de protection de la faune et de la flore. Leur vigilance a été souhaitée pour lutter contre le braconnage et la coupe anarchique du bois à l’intérieur des diverses aires protégées.

ABP/EK/JG/JFH

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