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Renforcement du tissu industriel béninois: L’Agro Industrie de Marie-Elise Gbèdo en marche
Publié le vendredi 5 juillet 2013   |  le confrère de la matinée


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© Autre presse par DR
Dans sa politique de valoriser les produits de rente aux côtés du coton, la ministre Marie-Elise Gbèdo est allée dans les champs et unités de transformation de la noix de Karité


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La promotion de l’agrobusiness à travers le développement de l’industrie agroalimentaire est le leitmotiv de la Ministre de l’Industrie, du Commerce des Petites et Moyennes Entreprises, Me Marie-Elise A.C. Gbèdo. La mise en marche de plusieurs industries de transformation de produits agricoles et la réouverture du secteur textile, confortent la vision de cette ‘’Amazone des temps modernes’’!

Une usine de transformation du jus de mangue à Natitingou, deux autres unités de transformation de noix d’anacarde en produits comestibles et de sa pulpe en jus, deux usines de production de jus d’orange et d’ananas respectivement à Zakpota et à Allada, sont autant d’instruments tangibles de promotion de l’agrobusiness au Bénin. Toutes ces six industries ont l’avantage de produire sur place des produits de grande consommation, et rendent du coup moins dépendant le Bénin sur ces différents plans. Elles constituent aussi des outils supplémentaires de motivation agricole pour les acteurs du secteur.

Dans sa vision annoncée à l’occasion de rencontres au sommet de l’Etat, Me Marie-Elise Gbèdo a mis l’accent sur la participation certaine et significative au P.I.B, de l’agro industrie. Elle a même rappelé à l’occasion, que les noix de cajou occupent une place non négligeable dans la croissance économique de 5,4% obtenue en 2012 par le Bénin. Elle croit dur comme fer, que l’investissement dans l’agro alimentaire est prometteur et avec l’opérationnalisation de ces usines de transformation de produits agricoles en produits finis consommables, c’est le départ d’une économie verte motivante et la création davantage d’emplois.
Outre cela, il y a la relance des activités au niveau de la compagnie béninoise de textiles (CBT) et la Sitex de Lokossa, le Coteb de Parakou qui constitue à n’en point douter, un sérieux débouché pour la destination de la culture Coton. L’engagement de la Sonapra (Société Nationale de Promotion Agricole) de mettre à la disposition de ces usines textiles de la matière première, c’est-à-dire le coton en rajoute au renforcement du tissu industriel national.

L’engagement de la Sonapra, et c’est là l’autre souhait, devra toucher les sociétés productrices d’huiles végétales telles Fludor, etc.
La mise en marche de ces usines devra aussi s’accompagner de la mise en valeur maximale des ressources agricoles, les réserves foncières inexploitées jusque-là. Il faut forcément donner du grain à moudre à ces usines installées grâce à la volonté affichée du Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi. Cela prouve que la politique actuelle de la ministre de l’industrie s’inscrit en droite ligne dans la noble vision du Président de la République.

Il reste à souhaiter que l’énergie électrique soit aussi rendue disponible, pour encourager l’installation d’autres usines au Bénin. Mais d’ores et déjà, la diplomatie offensive de Marie-Elise Gbèdo augure d’une ère nouvelle pour des investisseurs étrangers au Bénin. Des accords passés avec de gros industriels annoncent certainement, le renforcement du tissu industriel national de grande capacité et à compétences internationales.

Félix MAHOUGNON

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