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Bénin/complot contre le président: la société civile et l’opposition demandent la libération des accusés
Publié le mardi 9 juillet 2013   |  AFP


L’affaire
© Autre presse par DR
L’affaire Patrice Talon devant le Congrès américain


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COTONOU - Des membres de la société civile et de l'opposition réclament la libération des accusés dans l'affaire de tentative d'empoisonnement du président béninois Thomas Boni Yayi, toujours incarcérés malgré la confirmation de non-lieu prononcée par la cour d'appel.

Un juge avait demandé en mai la mise en liberté des présumés complices de l'homme d'affaires Patrice Talon dans la tentative d'empoisonnement du chef de l'Etat, faute de preuves sur le mystérieux complot d'octobre dernier, suite à quoi la défense de M. Boni Yayi avait immédiatement fait appel.

Malgré la confirmation de ce non-lieu en appel, la semaine dernière, les quatre personnes incarcérées, dont la nièce et collaboratrice du président et son médecin personnel, sont toujours emprisonnés, la partie civile ayant décidé de se pourvoir en cassation, selon le procureur.

"Dans ce cas il y a eu non-lieu, on ne comprend plus leur détention" a
déclaré a l'AFP le président du centre de défense des droits de l'hommes Afica
Obota, Urbain Amegbedji.

"Si la cour d'appel a rendu sa décision et qu'il n'y a pas d'action directe
on a l'impression que le pouvoir ne veut pas libérer ces personnes", s'indigne
Judes Lodjou, membre de la coalition d'opposition l'Union fait la Nation.

Pour le procureur de la République, Justin Gbenameto, joint par l'AFP, les
accusés doivent rester en prison "puisque la partie civile s'est pourvu en
cassation ce qui est suspensif de la décision du juge".

Un non-lieu a également été prononcé puis confirmé en appel dans l'affaire
de tentative de coup d'Etat de mars dernier, dans laquelle M. Talon avait été
à nouveau cité comme un des instigateurs et deux personnes avaient été
incarcérées.

Le colonel Pamphile Zomahoun et l'homme d'affaires Johannes Dagnon sont
toujours détenus et le resteront jusqu'au pourvoi en cassation, selon le même
principe.

Patrice Talon, un magnat du coton et ancien proche - tombé en disgrâce - du
président Boni Yayi, se trouve à Paris, sous le coup d'un double mandat
d'arrêt et fait l'objet d'une demande d'extradition.

Un proche collaborateur de M.Talon, Olivier Bocco, fait aussi l'objet d'un
double mandat d'arrêt international, pour complicité dans les mêmes affaires.

str-cdc/hm

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