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La Presse du Jour N° 1925 du 9/7/2013

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Révision au forceps de la constitution : Tout semble jouer contre Boni Yayi
Publié le mercredi 10 juillet 2013   |  La Presse du Jour


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© aCotonou.com par DR
Premier Forum sur le Développement Rural en Afrique
Jeudi 02 Mai 2013, Cotonou. Le Président Béninois Boni Yayi lance le Forum sur le Développement Rural en Afrique


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Le projet de révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 divise toujours révisionnistes et antirévisionnistes. Sur le terrain et dans les médias, la guerre des idées bat son plein. Mais à la vérité, tout semble jouer contre Boni Yayi. Même la nature ne veut pas de sa révision.

Il y tient mordicus. Certains de ses partisans aussi. Et comme pour coller aux révélations faites par Charles Toko, un des acteurs de l’avènement de Boni Yayi au pouvoir en 2006 puis en 2011, la machine à marcher pour soutenir le projet de révision de la Constitution est lancée à fond la caisse. De Sakété à Kandi en passant par les autres contrées du Bénin, les marcheurs professionnels recrutés pour une cause dont ils ne maîtrisent pas le fondement ont repris du service au prix de mille et un effort des agents mobilisateurs. Mais hélas ! Les preuves que la révision de la Constitution ne doit pas être le sujet qui doit le plus préoccuper nos dirigeants en ce moment s’accumulent. Au drame du dimanche 30 juin dernier sur l’axe Cotonou-Bonou qui avait montré qu’il y avait mieux à faire s’ajoute aujourd’hui les questions liées à l’avenir de notre économie avec le gel des relations commerciales entre notre pays le Bénin et le géant de l’Est, le Nigéria. Selon les dernières informations qui ont été relayées par nos confrères du journal «Fraternité» dans leur livraison d’hier, le Bénin pourrait ne plus avoir la possibilité de déverser certains produits importés par nos opérateurs économiques sur le marché Nigérian.

En clair, une bonne partie des produits importés par les Béninois et même les Nigériens et autres Maliens qui utilisent le port autonome de Cotonou pourraient donc ne plus traverser nos frontières pour se retrouver au Nigéria. Plutôt que de s’accrocher à la révision de la Constitution, le Chef de l’Etat ferait donc mieux de s’occuper de ce dossier dans lequel l’avenir du port autonome de Cotonou se joue dangereusement. N’occultons pas la grève des magistrats qui a pris depuis hier une autre allure avec le soutien du Syntra-justice et du Syntrajab à l’Union nationale des magistrats du Bénin. Il y a vraiment mieux à faire. Et il urge que le Chef de l’Etat comprenne enfin qu’il faut qu’il arrête sa marche forcée vers la révision opportuniste de la Constitution.

Affissou Anonrin

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