Crise à la Justice: le dégel dans les jours à venir ? #aCotonou

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Crise à la Justice: le dégel dans les jours à venir ?

Publié le mercredi 10 juillet 2013 | La Nation

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Crise à la Justice: Ousmane Batoko reçoit une délégation du bureau de l’UNAMAB
Mardi 9 juillet 2013. Ousmane Batoko, le premier vice-président du CSM a accordée une audience à la délégation du bureau de l’UNAMAB

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Justice béninoise 2013

La crise qui oppose l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) au gouvernement et au Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) semble, après l’escalade, s’engager sur la voie de la décrispation. Suite à l’audience que le premier vice-président du CSM, Ousmane Batoko a accordée à une délégation du bureau de l’UNAMAB, hier mardi 9 juillet, les parties semblent plus disposées désormais à fumer le calumet de la paix.

Hier, les visages plus détendus qu’à la fin de l’audience précédente, un mois plus tôt, semblaient indiquer que les lignes ont bougé. Les parties en crise ne sont plus forcément dans la logique du maintien du bras de fer. Peut-on alors envisager l’accalmie pour le court terme ? A cette préoccupation, le président de l’UNAMAB, Michel Adjaka, répond que les pourparlers sont en cours et qu’en temps opportun, une déclaration officielle du bureau exécutif ou de l’Assemblée générale de son institution viendra fixer l’opinion sur la position des magistrats et autres secrétaires des greffes et parquets qui leur sont venus en soutien dans cette crise. Mais les justiciables peuvent-ils espérer un dégel de la situation assez tôt ? Pour Michel Adjaka, dès lors que le dialogue se poursuit, il y a espoir qu’une solution soit trouvée dans les jours à venir. C’est en tout cas dans cette perspective que, mentionne Michel Adjaka, les discussions d’hier qui ont eu lieu en vue d’explorer les voies et moyens pour trouver solution à la crise actuelle qui secoue la maison Justice.

Les parties se sont-elles entendues sur un certain nombre de choses, poursuit Michel Adjaka qui souligne que l’UNAMAB attend de voir, dans les prochains jours, ce qui sera fait pour favoriser la sortie de crise. Et c’est par rapport à la nouvelle option du CSM et du gouvernement, insiste Michel Adjaka, que l’UNAMAB prendra en temps utile les dispositions qui s’imposent. De toutes les façons, assure le président de l’UNAMAB, son institution est prête, comme toujours, à travailler au dégel. A ce propos, il ne juge pas opportun de se prononcer sur l’installation, manu militari, de chefs de juridictions, par le premier vice-président du CSM alors que la crise était à son zénith ; préférant mettre le cap sur la recherche de solution à la crise elle-même, sans chercher à revenir sur ce qui relève du passé....

Par Wilfried Léandre HOUNGBEDJI

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