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© Autre presse par dr
Campagnes anticipées des politiques pour les législatives de 2015 |
En prélude aux élections législatives qui auront lieu le 26 avril, les jeux sont ouverts et les dépôts des dossiers des candidats ont commencé. Si au niveau des candidats indépendants le problème ne se pose pas, au niveau des partis politiques, les positionnements des candidats vont entraîner des ébullitions pouvant être dommageables aux partis.
Ça y est, c’est parti. Le top donné, la Commission électorale nationale autonome enregistre déjà les dossiers de candidatures des postulants pour le compte des élections législatives qui auront lieu le 26 avril 2015. Dans ce cadre, le corps électoral a été convoqué depuis le mercredi 11 février 2015 par le chef de l’Etat suivant le communiqué final du conseil des ministres. En attendant les joutes électorales du 26 avril, ce sont les joutes postélectorales qui ont commencé dans les rangs des membres des partis politiques qui sont en ébullition. Si des candidats font l’unanimité, d’autres alimentent la polémique au point que, susciter leurs candidatures ou ne pas le faire va provoquer des vagues, voire des démissions des partis agités.
Le plus important à faire est que, tous les potentiels candidats fassent l’objet de sérieuses enquêtes de moralité en toute impartialité avant leur positionnement ou non. L’essentiel étant de séparer les bonnes graines de l’ivraie, cette forme de primaire est nécessaire pour la discipline au sein des partis. Aussi, il serait heureux de voir les partis politiques instaurer en leur sein un mode de désignation sous la conduite d’un comité de sélection accepté par tous ou presque.
Il y va de l’honneur des partis d’être représentés à l’Assemblée nationale et de l’être encore plus par l’intégrité morale de leurs représentants. Une représentation, surtout qualitative et moins quantitative même si, le nombre de députés élus compte, devrait être le graal à l’assaut duquel les partis vont aller.
Ce n’est pas parce que cela se passe ailleurs qu’il faut accepter. Il est nécessaire que les partis aient à cœur le souci de contribuer à l’émergence d’une représentation parlementaire où, ne sera pas érigé en système, la culture de l’injure, de la bagarre, des menaces à peine voilées et des atteintes à l’intégrité morale de l’un des leurs. Les députés de la 7ème législature auront à cœur d’effacer des mémoires individuelles et nationales, les tristes épisodes et la politisation à outrance qui ont d’une certaine façon terni l’image de la 6ème législature finissante. Il reviendra donc au parti de jouer leur rôle de formation des membres des partis en instruisant leurs candidats sur le rôle, l’importance, la fonction et le comportement éthique d’un député.
Le Bénin a besoin d’un parlement qui fasse honneur à sa démocratie, d’un parlement rehaussé par la présence effective d’honorables parlementaires et non pas par de déshonorables parlementaires. Un parlement empreint de courtoisie d’autant plus que, ces élus du peuple ont aussi une casquette d’éducateur ainsi que celle conscientiser les populations qui les ont mandatés. Aux partis politiques de jouer leur partition dans la crédibilité et la configuration éthique à donner aux élus de la 7ème législature.
Kolawolé Maxime SANNY
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