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Marche de l’Association nationale des semi-grossistes de Boissons de la Société béninoise de Brasseries Cette marche a été organise pour dénoncer la monopolisation de la distribution de tous les produits de la Sobebra par le grossiste CAMA du groupe Allechou |
Abomey, 12 Fév. (ABP) - Une marche de protestation des travailleurs, pour la plupart des agents contractuels de l’Etat, exerçant dans le sous-secteur de l’enseignement primaire a été réprimée ce jeudi matin à Abomey par les forces de l’ordre, sous l’injonction de l’autorité préfectorale, ont condamné les responsables syndicaux meneurs du mouvement de protestation.
Réunis au sein du forum des travailleurs et des peuples, les protestataires projetaient exiger de la part du gouvernement, le versement par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), des cotisations des agents contractuels de l’Etat prélevées depuis six ans au Fonds national de retraite du Bénin (FNRB), la parution des numéros d’immatriculation des agents contractuels de l’Etat, la parution des contrats administratifs des enseignants communautaires, ainsi que de ceux des animateurs des écoles maternelles, entre autres.
A peine avait-ils amorcé le mouvement de protestation pour descendre dans la rue et se faire entendre aux étapes des directions départementales des enseignements primaire et secondaire, à la CNSS et à la préfecture qu’un armada de policiers et de gendarmes a pris d’assaut la place Goho, lieu de rassemblement des manifestants.
Les hommes en uniforme ont porté à la connaissance des manifestants, le message du préfet Armand Maurice Nouatin, dont le contenu interdisait la marche jugée illégale.
Confinés dans un espace réduit, face à la présence dissuasive des agents des forces de sécurité, le Forum des travailleurs et des peuples n’a pu bouger d’un seul pouce. La marche tuée dans l’oeuf a été réduite en une sorte de sit-in entre manifestants et sans interlocuteur direct.
Surplace, une animation folle a résonné longtemps soulevant de la poussière comme pour se moquer des agents en uniforme.
Des consignes ont été données par un des délégués syndicaux, par rapport à la suite à donner à cette marche interdite, dans l’optique d’un rassemblement plus massif pour franchir le rubicon et tenir tête aux menaces que représentent gendarmes et policiers, dans les jours à venir.
ABP/IA/JFH
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