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Mouvance présidentielle: Les signes d’une désintégration inévitable
Publié le lundi 16 fevrier 2015  |  Le Confrère de la Matinée




A la mouvance présidentielle, les données bougent. La grande unité caractéristique des débuts semble peu à peu laisser place à la désintégration. Surtout en cette veille des élections locales et législatives devant précéder la présidentielle de 2016.
Ce n’est plus la grande unité au sein de la mouvance FCBE. La perspective des élections crée des tensions qui conduisent peu à peu à des scissions. Les intérêts en jeu s’entrechoquent. Des guerres silencieuses, on passe avec le temps à des guerres ouvertes, avec en toile de fond, les positionnements sur les listes électorales et d’autre part à des conflits de conviction. Désormais, en plus des déserteurs FCBE regroupés au sein de l’alliance Soleil, des repentis tels que Hélène AHOLOU-KEKE, Mathys ADIDJATH, Affo DJOBO…, on comptera aussi le Président de l’Assemblée Nationale Mathurin Coffi NAGO. Un membre influent de l’alliance dans le département du Mono, qui aurait officiellement fait savoir sa démission des FCBE dans la soirée du samedi dernier. Allongeant ainsi la liste des candidats ayant décidé de tourner le dos à la mouvance présidentielle.
Les raisons annoncées par les partants sont diverses. Pour Mathurin Coffi NAGO, la nouvelle n’étonne plus. Les derniers évènements autour de la fameuse bretelle de Bopa étaient déjà annonciateurs du départ plus qu’inévitable. Pour les repentis, à l’instar de Mathurin NAGO, le combat pour la défense de la démocratie serait la grande préoccupation. Quant à ceux de l’alliance Soleil, à s’en tenir aux récents propos de Sacca LAFIA sur Canal 3, ce sont les tensions naissantes à l’approche des prochaines élections au sein de la majorité qui ont conduit les chefs de partis politiques organisés au sein de ladite mouvance, à se mettre stratégiquement à l’écart.
Avec diverses raisons, au sein de la mouvance présidentielle, d’importantes figures prennent la décision du départ. Les FCBE, d’une manière ou d’une autre, s’affaiblissent. Dans les jours à venir, la désintégration sera peut-être encore plus perceptible. Après les législatives et les communales, il faudra peut-être aussi s’attendre dans la perspective de la présidentielle, à d’autres départs. C’est pratiquement la tradition politique au Bénin. Les revirements d’avant élections sont presque normaux.


M.B.D.
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