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Pour demeurer la 1ère force politique au Bénin : Les Fcbe fredonnent le refrain de la mobilisation
Publié le lundi 16 fevrier 2015  |  Fraternité
President
© aCotonou.com par DR
President Boni Yayi




Une journée de samedi bien chargée pour les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Entre le congrès extraordinaire au palais des congrès et le meeting de restitution du stade de l’amitié, les partisans du chef de l’Etat ont mis les petits plats dans les grands pour donner la pleine mesure de leur mobilisation pour les prochaines joutes électorales et leur soutien indéfectible au chef de l’Etat et à ses différentes réformes surtout celles politiques avec le projet de révision de la Constitution. D’abord, dans la matinée, les congressistes se sont attelés en ateliers à l’élaboration de documents de bonne conduite, de management des élections communales puis législatives à venir, de motions et résolutions et aux statuts et règlement intérieur.
Mais avant, le président du comité d’organisation du congrès, Komi Koutché, fort des 102 partis qui composent l’alliance Fcbe, a réaffirmé que depuis 2006, ils sont la première force politique et qu’ils entendent le rester pour les 100 prochaines années. « Nous avons fait du chemin et nous avons réalisé des exploits. Nous sommes au soir du dernier mandat constitutionnel du chef de l’Etat et le défi nous appelle à nous asseoir et à nous projeter sur le futur. Car, certains prophétisent déjà la disparition des Fcbe au terme des deux mandats de Boni Yayi. Les Fcbe ne connaîtront pas la mort subite et nos pires adversaires sur le chemin de nos ambitions, ce sont les contradictions internes… », a affirmé le ministre Komi Koutché.
De son côté, le coordonnateur national des Fcbe, Eugène Azatassou, dans son discours d’orientation tenant lieu de rapport moral, a signifié que juste après l’avènement du président Boni Yayi au pouvoir, il y a eu la crise économique en occident. Alors, a-t-il noté, son rêve de faire du Bénin un pays émergent a été freiné par des facteurs internes défavorables comme les grèves paralysant l’administration, l’état d’esprit des Béninois…Pour Eugène Azatassou, le président Boni Yayi confronté à ces réalités n’a eu d’autres choix que d’aller à la refondation, synonyme d’après ses dires, de l’amour du travail bien fait et du bouleversement des mœurs et des habitudes. Mais là encore, Eugène Azatassou a noté une levée de bouclier des détracteurs du chef de l’Etat. C’est donc pourquoi, à l’en croire, les Fcbe doivent se mobiliser pour donner à Boni Yayi, les moyens politiques et organisationnels pour faire aboutir les réformes politiques en vue du développement de notre pays. Et au premier rang de ces réformes politiques, il y a la révision de la Constitution du 11 décembre 1990, condition sine qua non pour les Fcbe qui entendent à l’issue de leur congrès, prendre un nouvel élan pour un Bénin nouveau, garantir la paix, la stabilité et la prospérité de notre pays.

Le show Fcbe avant la campagne



Boni Yayi remobilise sa troupe pour les prochaines élections législatives et communales
C’est par un meeting au stade de l’amitié devant le président Boni Yayi que les Fcbe ont terminé leur journée du 14 février. Dans une ambiance festive avec les prestations de nombreux artistes invités, les congressistes sont revenus sur les grandes conclusions de leurs assises. Mais, ce n’était pas avant d’avoir remercié le président Boni Yayi pour les avoir embarqués presque dix ans durant dans l’aventure du changement, de la refondation et de leur avoir démontré que le Bénin peut être gouverné autrement. Pour le ministre Komi Koutché, sous l’impulsion de Boni Yayi, les Béninois ont eu l’électricité, l’eau, les microcrédits, la césarienne gratuite…De plus, il a donné l’espoir en bougeant les lignes, en initiant des réformes dont la révision de la Constitution qui fait face aux obstacles. « Nous allons vous demander de poursuivre cette réforme », a imploré le président du comité d’organisation du congrès Fcbe qui a promis ramener 50 députés dans l’escarcelle de la mouvance présidentielle lors des prochaines élections législatives.
Pour sa part, le coordonnateur Fcbe, Eugène Azatassou a noté que le congrès s’est tenu dans une bonne ambiance et que d’importantes décisions ont été prises. Entre autres, il a noté le document d’engagement politique signé par les partis politiques membres de l’alliance Fcbe tout comme un code de bonne conduite. Aussi, a-t-il déclaré qu’au cours du congrès, il y a eu des directives pour les prochaines élections et une déclaration politique qui indique le point de vue des Fcbe sur un certain nombre de sujets dont la révision de la Constitution dont il a dit tous les biens. « Les amendements de la Constitution ne touchent pas aux fondamentaux. De plus, la Cour constitutionnelle a stipulé que ces amendements ne permettent pas de créer une nouvelle République. Voilà une réforme politique qui ne permet pas de confisquer le pouvoir mais qui crée une hémorragie économique avec le départ de certains Ptf. On laisse le projet de révision à l’Assemblée nationale à la conscience des députés car c’est une bonne action de plus pour le chef de l’Etat. Ils l’auront sur la conscience pour l’éternité », a-t-il déploré.
Toujours lors de ce congrès de clarification et de mobilisation des Fcbe, le président Boni Yayi a insisté sur la paix, la stabilité et la sécurité au Bénin et s’est réjoui de constater que ses partisans consolident leur rang. « Vous êtes décidés à animer la vie politique avec les autres forces politiques. Fcbe est née avec la grâce du Seigneur et avec sa bénédiction, elle grandira toujours. Ce que nous avons voulu faire (réforme politique), nous avons minimisé les obstacles. Mais vous êtes là pour continuer la vision et j’ai la responsabilité de vous accompagner. Bonne chance aux Fcbe », a-t-il souhaité tout en annonçant que Fcbe sera présente à toutes les prochaines joutes électorales. Le show Fcbe s’est achevé par des colombes que le président Boni Yayi et deux de ses collaborateurs ont laissé s’envoler dans le ciel du stade de l’amitié. Sans doute, pour un instant de paix avant les empoignades électorales.
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