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Ex-proche du président agressé au Bénin: "une affaire banale" selon la police
Publié le lundi 16 fevrier 2015  |  AFP
Lionel
© Diasporas News par DR
Lionel Agbo, avocat




La police du Bénin a qualifié dimanche d'"affaire banale" l'agression récente à Cotonou d'un ancien porte-parole du président Thomas Boni Yayi, qui a mis en cause un agent des services du renseignement.

Lionel Agbo, avocat, porte-parole jusqu'en mars 2011 du président Boni Yayi, a affirmé à l'AFP samedi avoir été agressé la veille au soir devant son domicile.

Il avait assuré avoir reconnu son agresseur "comme agent du renseignement" qui le "suivait depuis semaines", indiquant cependant ignorer son identité précise et ses motivations.

"C'est une affaire banale de coups et blessures volontaires comme on en reçoit plusieurs cas dans les commissariats chaque jour", a réagi dimanche soir à l'AFP le commissaire de Cotonou, Laurent Agblo.

Il a invité à "ne pas se livrer à la récupération politique".

Par ailleurs, la police a annoncé dimanche soir avoir enregistré une plainte pour agression visant M. Agbo. Le plaignant s'est identifié à la presse comme Boniface Loko, agent immobilier.

"C'est moi qui ai porté plainte contre Me Agbo car il (a été) le premier à m'agresser" en demandant "combien on m'a payé pour le suivre", a dit M. Loko, assurant qu'il ne le connaissait pas auparavant.

Lionel Agbo a qualifié dimanche ces allégations de "balivernes". "Je ne me laisserai pas faire, la justice doit trancher cette affaire", a-t-il dit à l'AFP.

Le commissaire Agblo a confirmé les deux plaintes pour agression de et contre l'ancien porte-parole du président.

M. Agbo est tombé en disgrâce après la fin de ses fonctions de porte-parole du président Thomas Boni Yayi, élu en 2006 et réélu en 2011.

En septembre 2012, il avait affirmé lors d'une conférence de presse que M. Boni Yayi comptait "s'accrocher au pouvoir" au-delà de ses deux mandats prévus par la Constitution et que son entourage direct était corrompu.

Cette déclaration lui a valu d'être jugé et condamné le 23 janvier 2013 à six mois de prison ferme pour complicité d'offense au chef de l'Etat. Il a ensuite bénéficié d'une grâce présidentielle annoncée le 31 janvier 2013.
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