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Vive colère du maire Nicéphore Soglo dans l’affaire épave de l’avion Barakah
Publié le jeudi 19 fevrier 2015  |  Le Matinal
Nicéphore
© Autre presse par DR
Nicéphore Soglo, ancien Chef d’Etat et Maire de Cotonou




Le maire de Cotonou, Nicéphore Soglo, a dirigé mardi dernier à son domicile, à la Haie vive, une rencontre de clarification dans l’affaire relative à l’épave de l’avion Barakah. Une rencontre au cours de laquelle il a manifesté son mécontentement à toute l’administration.


Depuis que cette affaire relative à l’épave de l’avion Barakah a éclaté, le maire de Cotonou, Nicéphore Soglo, a souhaité tenir une rencontre de clarification avec les cadres de l’administration. A un moment donné, une conférence de presse a été même envisagée pour éclairer l’opinion publique. Finalement, le maire a voulu se contenter d’une rencontre de vérité. Ladite rencontre s’est effectivement tenue mardi dernier à son domicile à la Haie vive. Le bureau du maire étant inaccessible à cause des travaux de réfection entrepris depuis quelques jours. A cette rencontre à huis clos, on pouvait noter la présence des principaux directeurs dont le Directeur des services techniques (Dst), Marc Didier Doubogan, ou encore le Directeur de la Police municipale, Flavien Clédjo, les chefs départements dont le chef département des services juridiques et du contentieux, Richard Soglo, sans oublier les chefs division dont le chef division micro-entreprise, chargé des domaines publics, Patrick Dadjo. D’abord, le maire a voulu connaître les tenants et aboutissants du dossier. Des explications ont été donc fournies par les différents services. Ce qui est constant, c’est qu’un domaine de la plage de Fidjrossè (situé à environ 300 m de la mer) a été accordé au propriétaire sur la base d’un contrat signé en bonne et due forme par les deux parties. Seulement, la première autorité de la ville a dit son mécontentement à l’assistance. Il a sérieusement tancé les cadres qui ne l’ont pas informé de l’existence du contrat. Ces derniers lui ont répondu que le 1er adjoint, Léhady Soglo, était tenu informé et que le 2è adjoint, Emmanuel Loko, est délégataire de signature et a l’habitude de signer ces genres de contrat au même titre que le maire, le 1er adjoint au maire et le secrétaire général, après que les différents services aient donné leur quitus. Cela n’a pas convaincu le maire qui aurait menacé d’adresser des demandes d’explications aux cadres concernés. Il aurait également insisté pour résilier le contrat. Présente à la rencontre, Rosine Soglo a aussi manifesté son mécontentement. Elle ne digère pas que son nom soit cité ainsi que celui de son fils.

Malgré les explications du chef département des services juridiques et du contentieux et d’autres responsables pour rassurer de la conformité de l’acte produit par la mairie, Nicéphore Soglo n’a pas voulu entendre raison. Le ton est monté. Selon nos sources, ce fut une rencontre kilométrique. La vingtaine de cadres invités en ont eu pour leur grade. Ils ont subi durant plus de trois heures la colère de Nicéphore Soglo.

Le contrat finalement validé

Mais ils ont fini par convaincre le maire en évoquant les contours juridiques du contrat. Ils lui ont fait savoir que le propriétaire de l’épave, Mickaël Kèkè, est en règle et qu’une résiliation abusive mettrait la mairie en difficulté devant les Tribunaux. « Il (Mickaël Kèkè, ndlr) dispose de tous les documents pour s’installer sur cet espace… », ont-ils confié. Selon nos sources, le promoteur doit payer pas moins de 8.000.000 francs Cfa par an à la mairie. « Le domaine lui a été régulièrement accordé par la mairie. Il n’y a pas eu supercherie… », a précisé une source proche du dossier. Selon cette même source, le seul document qui pourrait être source d’ennui au propriétaire de l’épave n’est pas fourni par la mairie. Il s’agit du document délivré par le ministère de l’Environnement qui atteste que l’étude d’impact environnemental du milieu a été faite par l’Agence béninoise de l’environnement (Abe). Toutes ces explications ont donc permis de calmer le maire qui a dû valider le contrat menacé de résiliation.

Le jeune opérateur économique Mickaël Kèkè, lui, peut maintenant penser son projet de restaurant. Il serait une victime innocente dans cette affaire. En effet, selon les indiscrétions, c’est parce que certaines personnes auraient simplement imaginé une proximité entre son père, ancien bâtonnier, et l’ancienne première dame, avocate de carrière, que l’affaire a pris cette ampleur.

Epiphane Axel Bognanho
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