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25 ans après la conférence des forces vives de la nation : Nécessité de préserver les acquis démocratiques
Publié le mercredi 4 mars 2015  |  Fraternité
Pascal
© Autre presse par DR
Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Conféderation Générale des Travailleurs du Benin (CGTB)




« Faire le point des acquis de la conférence des forces vives de la nation tenue en février 1990 ». Tel est le sujet qui a réuni le dimanche dernier sur la télévision nationale, l’ancien Président de la Cour Constitutionnelle Robert Dossou, le Secrétaire général de Confédération générale des travailleurs du Bénin, Pascal Todjinou et le Professeur Pascal Gandaho. Il s’est agi essentiellement pour les invités au cours de l’émission, de se prononcer sur la liberté d’expression, la corruption, la révision de la Constitution et la Liste électorale permanente informatisée (Lépi). D’entrée, le Président Robert Dossou a fait remarquer qu’il n’y aura plus de conférence identique à celle de 1990 qui a consacré la rédaction de la Constitution. « Les citoyens n’ont plus confiance en l’Etat ; ce qui fait qu’ils sont amenés à tout contester. C’est à cause de notre mauvaise foi que la confection de la Lépi traîne aujourd’hui », a-t-il déclaré. Pour lui, la décision de l’Union économique et monétaire ouest africaine instaurant la création de la Cour des comptes dans les Etats membres nécessite la révision de la Constitution car, la Cour des comptes n’est pas inscrite dans la Constitution de 1990. Selon le Secrétaire général de la confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), Pascal Todjinou, organiser une autre conférence sera une perte d’argent et de temps. « Je ne trouve pas la nécessité d’une autre conférence nationale. On peut organiser une conférence économique pour tracer les grande lignes du développement du pays », a-t-il précisé. S’agissant de la révision de la Constitution, il trouve qu’il faut combattre toute révision opportuniste, car dit-il : « Nous, les travailleurs, sommes les gardiens du temple, et la révision est interdite jusqu’au 06 avril 2016. Et pour que les élections soient apaisées, il faut se débarrasser des révisionnistes opportunistes ». A l’en croire, la clochardisation des institutions, la restriction des libertés et la corruption sont priorisées au détriment de la bonne gouvernance, de la transparence depuis 2006. Par contre, Pascal Gandaho ne trouve aucun inconvénient à ce qu’on organise une autre conférence nationale, et rien ne peut empêcher la révision de la Constitution, puisque la constitution, elle-même, prévoit les conditions de sa révision. Les invités ont, pour finir, exhorté les citoyens à faire montre de discernement et de calme, surtout pendant la période électorale.

La rédaction
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