Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Plus de 18 tonnes de coton parties en fumée dans les communes de Nikki et Pèrèrè
Publié le samedi 14 mars 2015  |  24 heures au Bénin
L’Etat
© Autre presse
L’Etat va acheter le coton graine à 265 FCFA le kilo




Les cotonculteurs des communes de Nikki et Pèrèrè ont été victimes, mardi et mercredi d’incendie qui ont réduit en cendres plus de 18 tonnes de coton graine au niveau des marchés autogérés des deux communes voisines.

Les producteurs de coton des communes de Nikki et Pèrèrè ont les larmes aux yeux. Tristesse, désolation et amertume sont les sentiments qui se lisaient mardi et mercredi sur les visages des producteurs de coton de ces deux (02) communes sœurs. Près de 18 tonnes de coton graine sont parties en fumée suite à des incendies survenus dans les marchés autogérés des deux communes.

Dans la commune de Nikki, ce sont les producteurs de coton du village de Kpébourabou de l’arrondissement de Tasso qui ont été victimes mercredi d’un incendie au marché autogéré de cette localité. C’est un vent violent accompagné de braises de feu qui a réduit en cendres un tas de coton estimé à plus de 10 tonnes. Les populations de ce village n’ont pu sauver qu’une portion congrue de cette matière première déjà commercialisée et en attente d’être évacuée vers l’usine MCI de Nikki.

A Pèrèrè, ce sont plutôt les producteurs du coton graine du village Bouyankou dans l’arrondissement de Guinangourou qui ont vu leurs espoirs se volatiliser en une fraction de seconde. Ici, ce sont plus de 08 tonnes de coton qui ont été réduites totalement en cendres mardi. Le sinistre est survenu lors du chargement. L’incendie se serait produit au moment où les personnes qui procédaient au chargement étaient allées prier. C’est l’intervention des sapeurs-pompiers de Parakou qui a permis de maîtriser le sinistre.

Il faut signaler que l’évacuation de la production du coton graine des marchés
autogérés vers les usines au niveau des ces deux (02) communes reste et demeure un véritable problème par manque de camion. Les producteurs du coton sont parfois obligés de proposer des enveloppes financières aux transporteurs afin que ces derniers accélèrent le processus de ramassage de leur production vers les usines. Signalons pour finir que depuis le démarrage de la campagne de commercialisation du coton graine au titre de l’année en cours, c’est seulement un tiers du coton graine de ces deux communes qui a été évacué vers l’usine d’égrenage.



ABP/BKM/JFH
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux Nos réseaux sociaux


Comment