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Sortie officielle de de l’alliance Forces démocratiques unies : Le défi de restaurer la confiance est lancé
Publié le dimanche 15 mars 2015  |  Adjinakou
Vue
© aCotonou.com par CODIAS
Vue partielle des militants du parti (FDU) lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies.
Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres




La cérémonie de lancement officiel des activités de l’Alliance Forces démocratiques Unies (Fdu) s’est déroulée dans la salle rouge du Palais des congrès de Cotonou ce samedi 14 mars 2015. Plusieurs personnalités de la République ont fait le déplacement pour soutenir cette alliance, dirigée par Mathurin Nago qui s’engage à restaurer la confiance au sein du peuple béninois. "Ce n’est pas la parole qui restaure la confiance, c’est les actes’’ a lancé le coordonnateur général de l’alliance Forces démocratiques unies (Fdu), Mathurin Nago, ce samedi 14 mars à Cotonou, lors de la sortie officielle de ladite alliance. Selon lui, depuis que ceux qui lui ont fait dos ont annoncé leur candidature pour les législatives du 26 avril 2015, il ne se passe plus de jours où Boni Yayi ne se montre préoccuper des conditions de vie des populations. « …S’il faut crier pour que le gouvernement se mette au travail, alors que tous crient… » a-t-il insisté, car, l’alliance est né pour lancer le défi de restaurer la confiance entre les citoyens. Au sujet du projet de révision de la loi fondamentale, la position de cette alliance est claire : « Et nous continuons de nous battre pour qu’il n’y ait pas une révision opportuniste de la Constitution. Nous le dirons partout. Oui, parce que nous n’avons pas l’habitude de fuir les débats. Nous n’avons pas l’habitude de changer d’avis, d’opinion. Nous ne disons jamais que nous n’avons pas été au courant » a réitéré Mathurin Nago. L’alliance, dont le logo est une feuille de manioc, a été créée par quatre partis d’anciens membres actifs de la mouvance présidentielle. « Les partis politiques signataires de l’Alliance ont décidé en toute liberté de se mettre dans une nouvelle dynamique unitaire et la vision est de faire de notre pays, un pays uni, démocratique, bien gouverné et prospère », a détaillé le premier vice-coordonnateur des Fdu, Bani Samari. Plusieurs personnalités ont répondu à l’appel de cette alliance. Ils ont dit Sacca Lafia, Représentant de l’Alliance Soleil : "On a passé trop temps à dire Yayi Boni 10 ans ; maintenant, Yayi Boni 10 ans, c’est fini. L’alliance s’opposera à toutes formes de révision opportuniste de la constitution. L’alliance soleil est ouverte et disponible pour entretenir un partenariat dynamique avec l’alliance Fdu’’. Candide Azanaï “J’étais parmi les tous premiers à voir le mal venir; c’était un courage; Dans la lutte politique, il n’y a pas de cadeau; on apprend avec les échecs, on se durcit avec. Avec eux, on arrive à avoir de la graisse sur la peau pour que les petites piqûres ne vous fassent pas crier. Je n’ai pas peur ; je perds des cheveux mais ce n’est pas pour cela que je vais perdre le sens de l’intérêt général. Je n’ai pas d’ennemis; quand ils se présentent, je le combats. Quand le combat finit, je n’ai plus d’ennemis. En 2006, il était possible d’arrêter Boni Yayi. La classe politique a discuté avec moi de faire tous les sacrifices. Je l’ai fait et quand j’étais sur le terrain, ils m’ont tous abandonné. Yayi mentait à qui voulait ‘entendre qu’il sera dauphin mais là où il y a un dauphin, il y a un requin. J’ai pris tous les risques sinon, Yayi en aurait fini avec notre démocratie; Nago a pris un risque et j’aime ceux qui prennent des risques. Cet homme a besoin du soutien de nous tous. La famille se protège. J’ai entendu Yayi dire le 1er aout 2012 qu’il ne connait pas la famille et l’ami; celui qui ne connait pas la famille est dangereux. Je remercie, à cet effet le maire de Lokossa, Dakpè Sossou. Comment Boni Yayi a-t-il pu nous mentir à ce point ? Nous mettre dans la tête qu’il peut réviser la Constitution et rester au pouvoir 100 ans ? Si le 6 avril à 10 h, Yayi ne prend pas les précautions pour partir, j’irai le chercher. Que chacun reste chez lui. Cela ne prendra pas plus de 2h. J’ai grandi à Cotonou. Si je ne le trouve pas à Cadjèhoun, j’irai le chercher à Kpondéhou chez el hadja ; s’il ne s’y trouve pas, j’irai le chercher à Tchaorou. Ceux que j’ai fait poster chez lui m’ont dit qu’il a une liste noire de ceux pour lesquels il a juré de faire échouer aux élections législatives. Je me battrai pour me faire élire mais si jamais, quelqu’un tente de toucher à mes voix, celui-là en aura pour son compte. La loi interdit les manipulations des électeurs par la distribution de sacs de riz et de maïs; l’utilisation des moyens de l’Etat. La fraude commence avec le déséquilibre des moyens. Je vous prends à témoin car notre justice devrait s’auto saisir et je n’aurai pas raison si je vais vers eux. Je vais vous dire l’allégorie du serpent et de la souris. Le serpent a dit qu’il ne mangera jamais de maïs; la souris a mangé du maïs et le serpent a mangé la souris alors le maïs s’est retrouvé dans le ventre du serpent. Alors, soyez vigilants pour ne pas envoyer à l’Assemblée nationale des personnes que vous ne désirez point …’’ Déclaration de l’alliance « Lorsqu’en 2006 le peuple, dans un élan de sursaut national, porta le candidat Boni Yayi au pouvoir, une liesse populaire s’était emparée d’une large frange de la population. Un enthousiasme populaire s’en était suivi. La raison en était que le peuple béninois avait cru au projet de société du candidat du changement qui promettait notamment des réformes structurelles et institutionnelles, et des progrès socio-économiques pour l’ensemble de la Nation. Mais le rêve n’a duré qu’à peine deux ans…. Le nouveau président a tôt faite de jeter ses habits d’emprunt pour montrer son vrai visage… Seulement et contrairement aux promesses de redressements politique, économique et social, le peuple béninois a vécu de 2011 à ce jour sous un régime dont les caractéristiques fondamentales sont l’improvisation, la précipitation et la fuite de responsabilité…. Actuellement, le régime en place reste caractérisé essentiellement sur les plans politique, économique et social par : La mauvaise gouvernance dans tous les secteurs d’activités du pays ; La volonté manifeste de mise en veilleuse de la démocratie ; La volonté plusieurs fois affiché de réviser de façon opportuniste la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 afin de s’éterniser au pouvoir La promotion de la médiocrité observée à travers des nominations fantaisistes, arbitraires, à caractère électoralistes et sur fond de régionalisme qui ne répondent pas aux normes institutionnelles, juridiques et techniques de compétence dans les diverses structures de l’Eatat La tension créée et entretenue entre les institutions de la République La politique de diviser pour régner La tension entre le gouvernement, les centrales syndicales, les élèves et les étudiants La volonté manifeste de diviser et de détruire les opérateurs économiques nationaux ainsi que les principaux acteurs politiques, y compris ceux de la mouvance résidentielle La corruption galopante et institutionnalisée ainsi que la mauvaise gestion des ressources de l’Etat qui annihilent tout effort de décollage économique de notre pays classé aujourd’hui parmi les ays les plus pauvres du monde La dilapidation et le détournement des deniers publics Des scandales économiques et financiers et de nombreux chantiers abandonnés La mauvaise politique énergétique et son impact négatif sur l’économie nationale La morosité économique et la mévente dans les marchés Le non-paiement des dettes de l’Etat envers les entrepreneurs et autres prestataires.
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