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Jif 2015 : Jean Adandé Tokpessi en soutien aux femmes à Sô-Tchanhoué
Publié le lundi 16 mars 2015  |  Matin libre




Les femmes de la 6ème circonscription électorale se sont retrouvées, samedi 14 mars 2015, à Sô-Tchanhoué, commune lacustre de Sô-Ava, pour célébrer en différé la Journée internationale de la femme. A leurs côtés, un soutien de taille : Jean Adandé Tokpessi, cadre de l’administration publique béninoise, natif de la localité.

C’est à travers chants, danses et différents messages de sensibilisation et d’exhortation que la Jif 2015 a été célébrée à Sô-Tchanhoué à l’initiative de l’association Sonagnon en collaboration avec les femmes Amazones de la 6ème circonscription électorale renforcées par les femmes mareyeuses. Les femmes, bien endimanchées dans les tissus choisis pour la circonstance, étaient venues des trois communes : Zê, Abomey-Calavi et Sô-Ava. Dans son mot de bienvenue, la représentante des femmes, Lydia Zannou a salué la forte mobilisation des femmes à la fête. Tout en soulignant les efforts qui se font pour juguler le taux de mariages forcés et précoces qui caractérisent cette localité du Bénin, elle a lancé un appel pour des actions en vue d’une autonomisation des femmes ainsi que leur meilleur positionnement sur les listes électorales pour les locales, communales et municipales. Se fondant sur le thème « L’autonomisation de la femme, l’autonomisation de l’humanité » retenue cette année au plan international, le coordonnateur de l’association Sonagnon, Antonin Midofi a martelé qu’il est temps « que la justice reprenne sa place et que les hommes et les femmes soient traités équitablement ». Pour Jean Adandé Tokpessi, « La femme, c’est la vie. La femme, c’est le développement ». Mais tout en rassurant les femmes de son soutien en vue de leur épanouissement, il leur a néanmoins fait savoir que « le pouvoir ne se donne pas mais s’arrache ». Une façon de les inciter à plus d’efforts dans leurs activités quotidiennes. Pour une fête consacrée à la gent féminine, c’en était une, et Jean Tokpessi n’a pas caché sa joie d’y avoir pris part avec son épouse. Et pour la pérennisation de l’initiative, il a conseillé aux femmes de la 6ème circonscription électorale de rester unies. Avant son départ de Sô-Tchanhoué, Jean Tokpesssi, précédemment Directeur des ressources financières et du matériel du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, a appuyé chacune des associations de femmes de Zê, de Godomey, Calavi, Sô-Ava y compris les femmes vendeuses de crevettes et de poissons d’une enveloppe financière. La présidente de l’association des femmes amazones, Justine Sacca a été aussi distinguée par l’association des guides de voyageurs du Bénin. Il faut également signaler la présence à cette célébration, du chef de l’arrondissement de Vekky, Pierre K. Dègbo et de l’opérateur économique Kéta Paul.

A.J.B

Jean Tokpessi : « Ce n’est pas une fête simplement, mais une journée de réflexion »

« Ma présence à la fête se justifie à plusieurs titres. D’abord la notion femme. Comment soutenir la femme ? Le rôle de la femme au foyer… Le rôle de la femme dans le développement. Tout à l’heure dans mon intervention, j’ai dit que la femme ce n’est pas le sel, mais la femme c’est plutôt le développement, la vie ; raison pour laquelle je salue les femmes de cette contrée, précisément celle qui a organisé ça, Mme Sacca et qui l’a bien localisée au niveau de Sô-Tchanhoué. Une manière de faire vivre à ces femmes qu’elles ne sont pas exclues de la société. D’abord d’être considérées comme femmes et de reconnaître leur rôle. C’est pourquoi dans toutes les allocutions on n’a pas manqué de leur dire que le pouvoir qu’elles recherchent s’arrache dans une détermination, dans une organisation… L’autre motif, c’est de faire comprendre à ces femmes qu’en étant mères de foyer, il faut qu’on cesse avec certaines pratiques. Les jeunes filles qu’on envoie très tôt au mariage forcé, les jeunes filles qu’on n’envoie pas à l’école, que c’est en abandonnant le mariage forcé, en envoyant les filles à l’école qui constitue le pouvoir qu’elles peuvent acquérir, et qu’elles peuvent se considérer comme membres à part entière de la société, organe de développement. C’est pour ces raisons que j’ai décidé de venir les soutenir. Ce n’est pas une fête simplement mais une journée de réflexion sur leur rôle dans la société ».
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