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Après invalidation de ses requêtes par la Cour : Christine Ouinsavi laissée sur les carreaux
Publié le mercredi 18 mars 2015  |  Le Confrère de la Matinée
Nicaise
© Fraternité par DR
Nicaise Fagnon, initiateur de la commission parlementaire d’enquête sur la gestion du fonds Fadec




Les votants de la 22ème circonscription iront aux urnes le 26 Avril 2015 sans pouvoir être en mesure de cacheter la liste comportant le nom de l’ex ministre de l’enseignement maternel et primaire Christine Ouinsavi. Pour cause, la cour constitutionnelle a invalidé ses requêtes de retrait et de repositionnement.

La cour constitutionnelle du Professeur Théodore Holo vient de rendre une décision rejetant la demande de validation du nom de Christine Ouinsavi, titulaire sur la liste Ufed pour les législatives prochaines. L’ex ministre, s’insurgeant contre la décision du Chef de l’alliance des Forces Cauris pour un Bénin Emergeant (Fcbe), son parti politique d’autre fois, la plaçant première suppléante sur la liste Fcbe dans la 22ème circonscription électorale, a décidé de s’y soustraire afin de se rallier au parti politique Ufed présidé par l’ex ministre des transports et des travaux publics, Nicaise Fagnon.
En effet, sa position sur la liste FCBE ne lui paraissait pas confortable. Suppléante de la tête de liste dans cette circonscription électorale, elle a préféré rejoindre la liste qui lui a paru préserver ses chances et garantir son élection pour la 7ème législature. Mais mal lui en prend puisqu’à quelques jours du lancement de la campagne et bien après la délivrance du récépissé définitif bouclant toute démarche de modification de liste, sa requête pour être prise en compte sur une autre liste n’a pas prospéré. Elle se voit ainsi en l’air, sans attelage. Elle ne sera ni sur la liste FCBE qu’elle a rejeté de son chef, ni sur la liste Ufed qu’elle a pourtant préféré à tout.
‘Qui trop embrasse, mal étreint’, dit l’adage. Christine Ouinsavi ne serait pas dans ce bourbier si elle n’avait pas été si ambitieuse politiquement. Selon les informations glanées à la veille du deadline de la Commission Electorale Nationale Autonome (Céna) au sujet du dépôt des dossiers de candidature, le Chef de l’Etat Thomas Boni Yayi aurait appelé personnellement son ex ministre afin d’avoir son accord pour son positionnement sur la liste Fcbe dans la 22ème circonscription électorale. Or préalablement, toujours de nos sources d’information, la dame serait en tête de liste dans cette circonscription sur la liste du parti Ufed dirigé par l’honorable Nicaise Fagnon. Mais il a suffit d’un seul coup de fil pour que Christine Ouinsavi abandonne les idéaux de son parti pour se rallier à celui de son ex mentor politique qui, tout le monde le sait, n’avait pas hésité à l’éjecter de son gouvernement. Depuis lors, les rapports entre les deux personnalités ont été dégradants et abjects à moins que les accointances se poursuivent en sourdine. Voulant ravir la vedette aux ‘vrais et loyaux’ militants des Fcbe de la circonscription, Christine a accepté, volontiers, la première place sur la liste de Yayi. Mais comme les récompenses s’attribuent selon les mérites de chacun, les militants à la base ont protesté contre son positionnement et ont exigé celui de leur frère ministre de la culture, Jean-Michel Abimbola. Après moult tractations, elle bénéficie de la place de première suppléante, aux côtés de Jean-Michel. Révoltée, elle formule deux requêtes à la cour constitutionnelle : une pour le retrait de son nom de la liste Fcbe de la circonscription électorale et l’autre son repositionnement en tête de liste de Ufed dans la même circonscription. Les requêtes que la cour a rejetées en bloc en invalidant sa candidature la rendent ainsi responsable de sa propre immature politique. Les législatives 2015 lui coulent ainsi entre les doigts. Il faut savoir jouer ses cartes en politique et savoir également choisir ses partenaires.



Josaphat FINOGBE
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