Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



La Nouvelle Tribune N° 2407 du 6/2/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Société

Poursuite de Soulé Mana Lawani devant la HCJ : pourquoi Me Djogbénou demande aux députés de bloquer le processus
Publié le jeudi 7 fevrier 2013   |  La Nouvelle Tribune




 Vos outils




Dans sa volonté de voir à tout prix Soulé Mana Lawani devant la Haute cour de justice (Hcj), le Chef de l’Etat, se basant sur les allégations du principal présumé, François Noudégbessi, a introduit tout récemment une nouvelle requête contre sa personne.

Dans un courrier adressé aux députés le 02 Février dernier, son avocat, Me Joseph Djogbénou, fustige une accusation sans preuves et demande aux députés de refuser les poursuites contre son client.

Depuis qu’il a quitté le gouvernement à cause de l’affaire Cen Sad en Juin 2009, le ministre Soulé Mana Lawani est l’objet de persécutions de toutes sortes. Deux fois successivement, le Président Boni Yayi a tenté de le traduire devant la Haute Cour de justice. La dernière en date concerne l’affaire de construction du siège de l’Assemblée Nationale à Porto Novo où, surfant sur des allégations du ministre François Noudégbessi, le Chef de l’Etat a encore envoyé une seconde requête aux députés de voter pour ester Lawani devant la Hcj. L’intéressé, irrité par cette nouvelle persécution avait répondu dans une lettre ouverte en affirmant qu’il entendait défendre chèrement sa peau. Son avocat, Me Joseph Djogbénou, va emboucher cette trompette. Dans une lettre adressée aux députés, il explique comment Soulé Mana Lawani est accusé à tort. Selon l’avocat, la requête du Chef de l’Etat contre l’ex-argentier national ne précise aucune qualification pénale, sauf à considérer que le fait d’avoir été cité largement par Monsieur Noudégbessi dans ses dépositions, est constitutif d’infraction. Mais dans le cas d’espèce, ce que l’on prend à tort comme une infraction ne l’est pas. « Le ministre des Finances a, conformément au Code des marchés publics, autorisé le ministre chargé de l’Urbanisme, à sa demande, à conclure un contrat de gré à gré avec la société Serhau Sa choisie par le ministre de l’Urbanisme lui-même. L’avocat rappelle à merveille que le gré à gré est un des modes de passation de marchés publics, organisé par le Code éponyme en son article 30. En somme, autoriser un marché gré à gré, ne saurait être une infraction d’autant qu’il est reconnu par la loi.

 Commentaires