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Faible taux de réussite au Bac 2013, série D (20%): Les acteurs du secteur interpelés
Publié le lundi 15 juillet 2013   |  jolome.com


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Lundi 10 Juin 2013, Cotonou : Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lance le démarrage des épreuves Photo : Les candidats en composition


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Les résultats de l’examen du baccalauréat 2013 sont tombés dans la soirée du samedi 13 juillet dernier. Avec un taux général d’admissibilité de 32,35% pour cette année, le Bac connaît d’année en année un faible taux de réussite pour ce qui concerne la série D. Seule cette série autrefois prisée présente le plus faible taux de réussite, soit 20%. Ce qui relance absolument la question d’orientation et de la formation au niveau des différents acteurs en charge du secteur.
Le Bac série D au Bénin est malade d’un mal dont seuls les acteurs en charge du secteur éducatif du pays en maîtrisent le diagnostique.
A l’annonce des résultats au titre de la session de cette année, seulement 20% de taux des candidats ont été déclarés admissibles pour cette série. Il se trouve malheureusement que ce taux est le plus faible de toutes les séries de cet examen du premier diplôme universitaire. Ce qui pourrait justifier une telle régression du taux de réussite des candidats au Bac dans cette série reste à élucider. Et pour le faire, les acteurs de ce secteur doivent prendre la mesure de la situation. La question est cette fois-ci très frappante. L’année écoulée, cette même série avait connu à la délibération, un taux de réussite de 39,66%. Un taux qui n’était ni le meilleur ni le plus faible mais qui était de loin faible lorsque la série C obtenait 75,69%. Cette année encore, la série C a recueilli 52,97% donc très loin des 20% atteints par la série D en pleine dégringolade. Il faut signaler que la situation semble s’empirer d’année en année.
Il importe donc, que les actions nécessaires soient menées afin de redonner espoir aux candidats qui s’intéressent souvent à cette série afin de ne pas la laisser disparaître au fil du temps. Cet appel est lancé à l’endroit des décideurs dans ce secteur en crise.


Justin EDIKOU

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