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La Nation N° 5782 du 16/7/2013

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Lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose en Afrique : Le sommet Abuja+12 fait le bilan
Publié le mardi 16 juillet 2013   |  La Nation


Sommet
© aBamako.com par DR
Sommet de l`UA: les chefs d`Etat et de gouvernement du continent planchent sur des questions d`actualité comme la crise malienne
Samedi 14 Juillet 2012. Addis-Abeba (Ethiopie). Le Président de la République de Cote d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara à la réunion des chefs d`Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité. Photo : Yayi Boni


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Le président de la République a pris part, hier lundi 15 juillet, à un sommet spécial des chefs d’Etat de l’Union Africaine à Abuja, au Nigeria. Baptisé Abuja +12, ce sommet fait le bilan des actions entreprises par les Etats africains dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.

Par Gnona AFANGBEDJI, Envoyé spécial à Abuja

Douze ans déjà que les leaders africains ont pris l’engagement de mener des actions soutenues pour l’accès universel aux soins contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Le sommet spécial de l’Union Africaine, ouvert hier dans la capitale nigériane se veut donc un rendez-vous pour faire le bilan et prendre de nouveaux engagements dans les perspectives des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). « Il est nécessaire pour nous de faire le point pour consolider nos progrès et nos acquis », souligne Goodlock Jonathan, président de la République fédérale du Nigeria. Pour lui, le temps est arrivé pour une action décisive contre ces maladies. « Il nous faut des stratégies adaptées pour atteindre les objectifs. Nous devons faire preuve de solidarité, être proactifs, et trouver surtout des solutions locales pour faire de l’accès universel une réalité dans nos pays respectifs », soutient-il. Lors du sommet spécial d’Abuja en 2001, les chefs d’Etat s’étaient engagés à attribuer au moins 15% du total de leurs budgets nationaux annuels au secteur de la santé.

Beaucoup de progrès

Des études ont relevé des progrès dans la lutte contre les maladies prioritaires dans plusieurs pays africains. Ainsi, le secrétariat de l’Alliance des leaders africains contre le paludisme note que le continent a réussi à réduire le taux d’incidence du paludisme du fait que certains pays ont enregistré une diminution remarquable de la mortalité due à la malaria. « Neuf pays africains sont sur la bonne voie pour avoir réussi à réduire de plus de 75% l’incidence du paludisme entre 2000 et 2015, et d’autres pour une réduction de 50 à 75% », indique l’ALMA. Cette réduction est le résultat de l’intensification rapide des interventions pour un impact réel, avec l’utilisation accrue des Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILD), ainsi que les pulvérisations intra-domiciliaires à effets rémanents (IRS).
« Mais nous avons encore beaucoup de chemin à faire », tempère Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union Africaine pour qui les pays du continent devront augmenter les budgets alloués aux maladies prioritaires, s’ils veulent atteindre l’accès universel à l’horizon 2015.

Accélérer les diligences !

Le président de la République, Boni Yayi, a lancé un appel à ses pairs afin qu’ils s’investissent davantage dans la mise en œuvre de la feuille de route de l’Union Africaine sur la responsabilité partagée pour une riposte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, adoptée il y a un an à Addis-Abeba en Ethiopie. Il estime qu’il est important de renforcer le mécanisme de suivi et de la redevabilité pour accélérer le processus afin de parvenir à « zéro décès ».
« Nous sommes à moins de 1000 jours du bilan des OMD. Nous devons réfléchir sur comment accélérer nos diligences. Cela exige de nous l’augmentation des ressources domestiques et la diversification des financements », souligne-t-il. Boni Yayi n’oublie pas le partenariat stratégique pour la production locale des médicaments et produits de santé qui, dit-il, devra permettre de démocratiser l’accès aux traitements. « La feuille de route a commencé par produire des résultats encourageants et a inspiré nos priorités. Nous comptons aller plus vite et de manière plus efficace », poursuit-il. Pour sa part, il indique que son gouvernement a entrepris des réformes, notamment le renforcement du système de santé, la mobilisation des ressources nationales, l’adoption de la gratuité de la prise en charge de soins de paludisme pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, la gratuité de la césarienne ainsi que la mise en œuvre du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Le RAMU, confie-t-il, est un grand programme qui doit bénéficier à tous les Béninois en vue d’augmenter la demande et l’utilisation des services de santé à moindre coût....

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