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Djotodia "pas opposé" au retour de Bozizé en Centrafrique
Publié le mardi 16 juillet 2013   |  AFP


Michel
© Autre presse par DR
Michel Djotodia


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COTONOU (Département du Littoral) - Le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, en visite au Bénin, a déclaré mardi qu'il ne s'opposerait pas au retour en Centrafrique du président déchu François Bozizé, en exil depuis qu'il a été renversé en mars.

Plus de trois mois après la prise de pouvoir à Bangui par la rébellion Séléka, M. Djotodia, accompagné de quatre ministres, a été reçu par le président Thomas Boni Yayi dans le cadre d'une mini-tournée ouest-africaine entamée lundi au Burkina-Faso.

"Bozizé est centrafricain, il pourra retourner chez lui dès que le calme va revenir. Il est libre et on ne s'opposera pas à son retour", a-t-il déclaré à la presse avant sa rencontre avec le président béninois.

Le président Bozizé, âgé de 66 ans, arrivé au pouvoir par les armes en 2003, s'était réfugié au Cameroun, fin mars, après l'entrée des rebelles dans Bangui. Depuis, son lieu de résidence dans la région est l'objet d'informations contradictoires.

La République centrafricaine avait pourtant lancé fin mai un mandat d'arrêt international contre l'ancien président pour "crimes contre l'humanité" et "incitation au génocide".

M. Djotodia, qui a dit être venu "échanger et bénéficier des conseils" de M. Boni Yayi, a déclaré que Bangui était désormais "en sécurité". "Nous sommes en train de combattre l'insécurité qui règne (dans l'arrière-pays) par endroits",a-t-il ajouté.

La Centrafrique reste en proie à l'instabilité et à la violence, doublées d'une grave crise humanitaire.

L'Union européenne a affirmé la semaine dernière sa détermination à accroître son aide à la Centrafrique pour éviter que le pays ne sombre définitivement dans le chaos et ne devienne "une nouvelle Somalie".

Les ONG toujours présentes dans le pays dénoncent, sur la base de témoignages, le fait que les réserves de nourriture ont souvent été pillées, soit par des nomades, soit par des combattants du Séléka qui multiplient depuis mars les exactions (pillages, rackets, viols, meurtres).

str-cdc/amd

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