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«Mercredi Rouge» ce jour pour les antirévisionnistes : les révisionnistes décrètent «Vendredi blanc»
Publié le mercredi 17 juillet 2013   |  Le Matin


Thomas
© AFP
Thomas Boni Yayi, président de la République du Bénin


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Les antirévisionnistes passent à l’offensive dès ce jour pour s’opposer à Yayi

Les antirévisionnistes et singulièrement la bande qui se dit opposé à toute révision opportuniste de la Constitution du 11 décembre 1990 passent à la vitesse supérieure. A partir de ce jour, la bande des antirévisionnistes, sous :le parapluie du regroupement des formations politique de l’opposition, instaure le port de chemise rouge ou toute parure de la même couleur tous les mercredi pour s’opposer, dit-elle, à plusieurs actions du gouvernement du président de la République.
La bande des antirévisionnistes ne s’embarrasse pas en citant le Français Victor Hugo qui affirme dans une pensée « qu’il vient une heure où protester ne suffit plus et qu’après la philosophie, il faut l’action ». S’estimant être de plus en plus driblée par le camp des révisionnistes qui ne cesse de s’élargir, elle tente de changer de fusil d’épaule. D’où cette innovation qu’ensemble avec un certain nombre d’organisations de la société civile acquises à la cause, ils ont baptisé « Mercredi Rouge ».

Selon les initiateurs de « Mercredi Rouge » qui appellent les populations qui partagent la même vision avec eux à s’identifier dès ce mercredi, à travers le port de chemise rouge ou toute autre parure de cette couleur, il s’agit de reprocher au chef de l’Etat un certain nombre de dossiers dans sa gestion socioéconomique et politique dont surtout le projet de révision de la Constitution actuellement sur tapis. Dans leur intention de parvenir à rallier le grand nombre, le camp des antirévisionnistes, qui voir venir déjà l’échec de leur de lutte, a déterré d’autres dossiers économiques et politiques dans lesquels des populations se sont senties grugées et abandonnées par le gouvernement de Boni Yayi. « Chers compatriotes, à nous tous et à nous toutes qui sommes opposés à la révision opportuniste de notre Constitution ; à nous tous et à nous toutes qui sommes opposés aux élections truquées ou ajournées sine die ; à nous tous et à nous toutes qui sommes opposés à l’État qui détrousse ses propres citoyens, sans vergogne, comme dans l’affaire ICC Services et consorts ; à nous tous et à nous toutes qui voulons bâtir une Nation unie, sans discrimination fondée sur l’appartenance régionale et ethnique ; à nous tous et à nous toutes qui sommes opposés à l’enlèvement et à l’assassinat de citoyens jamais élucidés ; à nous tous et à nous toutes qui sommes opposés aux décisions de Justice non exécutées, à cause du cynisme d’un homme ; à nous tous et à nous toutes qui sommes opposés à l’accumulation de l’argent du pays entre les mains d’une minorité qui assèche la majorité et la prive d’un repas par jour ; à nous tous et à nous toutes qui sommes opposés aux nombreuses dérives au sommet de l’État qui ont achevé d’abîmer l’image de notre pays et de nous enfoncer dans le déshonneur, et des risques de troubles ; à nous tous qui voulons œuvrer pour une économie forte où il y aura des emplois pour nos jeunes compatriotes, identifions-nous maintenant ! Manifestons notre saine colère, en portant une chemise rouge ou une parure de la même couleur, le mercredi de chaque semaine, que nous baptisons "MERCREDI ROUGE" », ont-ils insisté. C’est dire qu’à partir de ce jour, le camp des antirévisionnistes et leurs admirateurs entrent en rébellion ouverte et plus active avec le chef de l’Etat, l’initiateur du projet de révision. Apparemment, ces derniers pour la plupart tapis dans le rang des opposants entendent saisir l’occasion pour régler des comptes au pouvoir en place. L’opposition politique béninoise qui se trouverait être en infériorité numérique depuis l’historique KO des élections de 2011, peut dès lors reprendre sa place pour le bonheur du processus démocratique en cours depuis février 1990 et contraindre le pouvoir au respect des normes dans la gestion des affaires publiques. C’est combat de gladiateur en perspectives entre les deux camps. Pourvu que ce soit l’intérêt du peuple qui soit l’objectif visé.

Fulbert FAVI

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