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Le Matinal N° 4145 du 16/7/2013

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Après le rappel des forces de l’ordre de son domicile : Des incertitudes sur la sécurité du juge Houssou
Publié le mercredi 17 juillet 2013   |  Le Matinal


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© Autre presse par DR
Le Juge Angelo Houssou


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Du nouveau dans l’affaire juge Houssou. Depuis hier mardi 16 juillet 2013, les forces de l’ordre « assurant » la sécurité du juge du 6ème cabinet d’instruction du Tribunal de première instance de Cotonou ont fait « un repli total » du domicile de ce dernier. Joint au téléphone hier, l’avocat Alain Orounla qui défend le juge Houssou a confié que le gouvernement a choisi d’abandonner son client dans « une situation d’insécurité ».

A l’en croire tous les agents de sécurité envoyés au domicile du juge depuis le 18 mai 2013 ont été rappelés par leur hiérarchie créant ainsi du vide autour du juge Houssou et sa famille. Les forces de sécurité qui sont postées à l’intérieur du domicile comme celles installées à l’entrée se sont retirées tous hier dans la soirée. Même celles qui ont érigé leur quartier général dans une maison se trouvant en face du domicile du juge. Seuls, les quatre agents affectés à la filature d’Angelo Houssou sont retournés sur les lieux. Ils se sont positionné quelques mètres du domicile du juge. Selon Me Alain Orounla, son client a fait ce constat hier mardi du retour de l’Assemblée générale de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab). Une Assemblée générale au cours de laquelle, à en croire l’avocat, le juge a fait part à ses pairs de la lettre du Garde des Sceaux en date du 15 juillet 2013 qui lui demandait de choisir ses gardes de corps. Seulement, a noté Me Orounla, le gouvernement a choisi de continuer à faire planer des menaces sur la sécurité du juge en vidant son domicile. « Nous avons demandé l’allègement du dispositif de sécurité. Nous n’avons pas demandé un repli total des forces de sécurité (…) Il faut qu’on réfléchisse de manière consensuelle et démocratique à la protection du juge Houssou », a laissé entendre Me Alain Orounla. Rappelons que la sécurité du juge Angelo Houssou a été corsée depuis le 18 mai 2013, au lendemain des ordonnances de non-lieu qu’il a prononcées dans les affaires tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat et de tentative de coup d’Etat.

Allégresse Sassé

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