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Le Bénin cherche à porter la production annuelle du maïs à près de deux millions de tonnes avant 2015
Publié le dimanche 10 fevrier 2013   |  Xinhua


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© Autre presse par DR
Un champ de maïs


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COTONOU -- Le gouvernement béninois envisage d'accroître la production annuelle de maïs pour passer de 931 599 tonnes en 2007 à 1,9 million de tonnes en 2015, de manière à améliorer les niveaux de consommation des populations, a annoncé ce samedi à Cotonou le directeur de cabinet du ministère béninois de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, le Dr Idrissou Touré Yacoubou.

"Il s'agit plus spécifiquement de relever le niveau de productivité actuel du maïs en agissant à la fois sur les superficies et les rendements, et d'améliorer les infrastructures de stockage et de conservation, ainsi que les procédés de transformation, afin de minimiser les fluctuations inter- saisonnières sur les marchés", a-t-il expliqué.

Pour ce responsable politique du département de l'agriculture du Bénin, le maïs est à ce jour le céréale la plus consommée au Bénin loin devant le riz et le sorgho.

"L'importance de ce céréale pour la sécurité alimentaire n'est donc plus à démontrer. En dépit des conditions favorables dont jouit cette culture, force est de constater que la production de maïs connaît une évolution en dents de scie qui fait fluctuer son solde vivrier dans des proportions parfois inquiétantes. Ce qui fait peser des menaces tant sur la sécurité alimentaire que sur les revenus des producteurs", a-t-il souligné.

Outre les aléas climatiques et les phénomènes cycliques de mévente de ce produit, a-t-il poursuivi, "cette situation s'explique entre autres par la non disponibilité d'engrais spécifiques dans un contexte de dégradation constante des terres et de faible disponibilité de semences de bonne qualité".

Parallèlement, a-t-il déploré, les besoins d'utilisation spécifique du maïs (brasserie, sweet corn/légume, fourrage, etc.) ne sont pas encore couverts par la production locale.

"Il devient dès lors urgent d'engager des actions spécifiques en faveur de la filière maïs afin d'améliorer sa contribution à la sécurité alimentaire et aux revenus des producteurs", a-t-il souhaité.

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