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Le Matinal N° 4147 du 18/7/2013

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Fernand Gbaguidi au sujet de la révision de la Constitution : « Il faut qu’on s’asseye, qu’on évalue ensemble et qu’on décide… »
Publié le jeudi 18 juillet 2013   |  Le Matinal




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Dans cette interview accordée à la radio Océan Fm, le Président du Mouvement des Jeunes de l’Union fait la Nation (Un), Fernand Gbaguidi explique l’importance de la formation suivie par les jeunes de ce regroupement politique le week-end écoulé. Il a profité pour réaffirmer la position de l’opposition au sujet du débat sur la révision de la Constitution. Lisez plutôt.

Océan Fm : Vous avez réuni beaucoup de Jeunes le week-end dernier précisément le samedi au siège de l’Union fait la Nation et vous les avez formés sur un thème bien déterminé. Dites-nous l’intitulé de la formation et pourquoi ce choix ?

Fernand Gbaguidi : En gros, le but de la formation, c’est d’apprendre à initier la jeunesse à mieux faire la politique. Pour la séance du samedi passé, on a été formé sur trois thèmes à savoir : la vie politique et le militantisme de la jeunesse. Le deuxième thème, c’est l’importance et le rôle de l’opposition dans un système véritablement démocratique et puis le troisième thème nous a informés sur les contours de la Constitution de notre pays et la position de l’Un sur cette révision de la Constitution. C’est autour de ces trois thèmes qu’on s’est réuni avec les frères de l’Un. Les conférenciers étaient les Présidents Bruno Amoussou, Idji Kolawolé, le Coordonateur national Lazare Sehouéto, et le Coordonateur national adjoint Théophile Montcho.

Qu’est-ce que la jeunesse peut retenir du militantisme politique ?

Elle peut retenir trois choses. Premièrement, depuis l’histoire des mouvements démocratiques au Bénin et depuis l’histoire des mouvements de liberté dans le monde, c’est toujours le militantisme de la jeunesse, la ferveur de la jeunesse qui font basculer les choses. Pour l’expliquer, le Président Bruno Amoussou a découpé le système politique du Bénin en quatre, à savoir : Le mouvement des Jeunes et la force militante de la Jeunesse avant les années 60, la force militante de la jeunesse et les basculements entre 60 et 72, la force militante de la jeunesse parce que n’oublions pas que le Président Kérékou est arrivé au pouvoir à 39 ans donc n’eurent été sa force militante et la force militante de la Jeunesse d’alors, parce que vous savez bien que le 1er gouvernement révolutionnaire était fortement Jeune, puis de 72 à 90 et à l’ère du Renouveau démocratique de 90 à nos jours ou la jeunesse a toujours pris sa bonne partie et d’ailleurs la force militante de la jeunesse parce que on a vu que de 90 à nos jours, le militantisme de la jeunesse a été hypnotisé par des messages financés. Donc l’argent, la corruption, la moralisation de la jeunesse vers la faiblesse et ce qu’on appelle généralement chez nous la médiocrité l’impatience a voir la victoire sans l’effort, donc sur ce thème on nous a découpé l’histoire politique du Benin sur ces trois tranches pour nous faire savoir que la force militante la conviction de la jeunesse dans le militantisme lui apporte et peut lui apporter. Ce thème a permis de savoir que dans la sous région, en Afrique, les problèmes au niveau de la jeunesse avaient existé seulement que force était à la raison parce qu’il n’y avait pas de manipulations comme on l’observe aujourd’hui. Des manipulations qui conduisent à la facilité à l’envie de la Jeunesse. En politique, il faut être convaincu de ce qu’on est en train de dire.

L’actualité aujourd’hui, c’est le débat sur la révision de la Loi fondamentale. Quelle est votre position sur le sujet ?

Vous voyez le débat tel que cela se mène. Il suffit qu’un groupe dise bon la révision de la Constitution je ne suis pas d’accord revenons pour qu’un d’autres groupes disent non, c’est un problème d’individu parce qu’ils ne veulent pas Yayi Boni, ils ne veulent pas qu’on révise la Constitution, parce qu’il a déjà dit au Pape qu’il ne veut pas être ceci. Mais ce que dit l’opposition, en abordant le quatrième thème, il faut qu’on évalue ensemble cette Constitution là, il faut qu’on s’asseye, qu’on évalue ensemble et qu’on décide de la suite à donner à cette évaluation. Oui, on peut changer ceci ou cela c’est ce qu’on demande ce n’est que ça. Et donc tout ça là pour aguerrir la jeunesse que vous devez prendre part parce que si on révise la Constitution à tort ou à travers ou qu’on ne la révise pas les conséquences c’est ça. C’est à la jeunesse, demain. Donc il faudrait que nous prenions garde et qu’on sache ce qu’il faut faire, qu’on aille au fond du débat. Chers frères, chers compatriotes, chers jeunes aidons les dirigeants et les opposants à aller au fond du débat qui concerne la jeunesse pour demain.

Un mot pour conclure cet entretien…

J’invite toute la jeunesse béninoise, qu’elle soit Fcbe, Prd, ou d’autres parties de la mouvance ou non : 1-à prendre conscience des débats autour de cette révision de la Constitution et d’autres problèmes qui existent dans le pays et de réellement comprendre ce qu’elle veut, ce qui peut amener du bien- être pour le futur avant de s’engager. N’allez pas marcher parce qu’on vous a donné 1.000 francs ou 500 francs pour suivre quelqu’un bêtement. Moi j’ai suivi à la télé la dernière fois qu’on a initié une carte d’assurance (Ramu -ndlr) et je n’ai pas compris pourquoi le soir, 1.000 jeunes gens doivent marcher pour supporter ça. Je ne vois pas quel est le lien. C’est extraordinaire ! Et ça, c’est de l’argent, et peut être l’argent du contribuable. J’en appelle à la jeunesse parce que si on fait de ces moutardes là on nous apprend à ne pas suivre les règles démocratiques, on nous apprend à la médiocrité, au faufilage. On nous conduit ainsi à un système plus grave que ce qu’on est en train de faire gagé qu’on ne nous laisse pas la poudrière et qu’on soit des éléments des pigeons forts de la poudrière. C’est ce que je demande à toute la jeunesse béninoise.

Propos recueillis par B.T (Coll.)

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