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Adjinakou N° 2268 du 18/7/2013

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Boycott des Journées de la diplomatie parlementaire : Les députés à couteaux tirés
Publié le jeudi 18 juillet 2013   |  Adjinakou


Assemblée
© Autre presse par DR
Assemblée nationale du bénin
Photo: Mathurin Nago, Président de l’Assemblée Nationale


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L’Assemblée nationale a organisé cette semaine des journées de la diplomatie parlementaire. Pendant que certains députés ont loué l’initiative du président de l’Assemblée nationale, d’autres ont choisi de boycotter les travaux. L’objectif de cette initiative du président de l’Assemblée nationale étant de permettre aux députés de partager entre eux les expériences acquises au sein des parlements régionaux et différents réseaux nationaux dans le but de donner une nouvelle orientation à leur participation au développement du pays, on est bien en droit de se demander quels motifs justifient cette absence de certains députés qui pourtant sont des donneurs de leçons de régularité et de ponctualité au gouvernement.

Sur initiative du président de l’Assemblée nationale, les députés béninois au terme de leur première session ordinaire de l’année en cours, ont organisé cette semaine un forum d’échanges appelé " journées de la diplomatie parlementaire ". Pendant ces deux jours, les députés ont suivi des communications qui ont fait objet de débats et d’échanges d’expériences. Tour à tour, les coordonnateurs des réseaux parlementaires nationaux ont présenté leur réseau à travers ses activités, ses forces et ses faiblesses. Les représentants béninois dans les parlements régionaux ont aussi parlé de leurs activités au sein de ces parlements et du travail qu’ils font pour renforcer le partenariat entre le parlement béninois et les institutions parlementaires régionales. Mais ces échanges ont eu lieu en absence de certains députés qui ont opté pour le boycott des travaux malgré l’intérêt de l’initiative.

Initiative louable

Au lancement des travaux, l’initiateur des journées de la diplomatie parlementaire a montré le bien fondé de son initiative. Mathurin Nago a fait remarquer que l’organisation des premières journées de la diplomatie parlementaire s’inscrit dans le cadre de la volonté des parlementaires de jouer pleinement leur rôle pour accompagner le gouvernement dans sa diplomatie. " Cette rencontre est inédite et constitue un élément de motivation pour les actions futures et pour une meilleure gestion de nos relations extérieures. " a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a martelé que cette rencontre vient à point nommé pour évaluer le chemin parcouru depuis ce temps. " C’est également une nécessité pour nous afin de voir quoi faire pour étudier la pérennité desdites journées. " a-t-il poursuivi. " Notre rôle de parlementaire est d’aider l’exécutif à accompagner cette politique en matière de diplomatie. Perçue sous cet angle, la diplomatie parlementaire doit être une action complémentaire à la diplomatie du gouvernement ". La seconde raison pour laquelle le parlement a organisé ces journées de la diplomatie parlementaire, c’est que l’Assemblée nationale a décidé de prendre pleinement sa part dans ce qui se passe sur la scène internationale. Seulement, tous les députés ne partagent pas l’esprit de ces rencontres qu’ils ont purement boycotté.

Mauvais exemple

Plusieurs députés ont choisi de boycotter les journées parlementaires initiées pour donner une nouvelle orientation à leur participation au renforcement des partenariats entre le parlement du Bénin et les autres parlements du monde. Ce boycott s’est manifesté sous plusieurs formes. Primo, certains députés tels que Candide Azannaï, Séfou Fagbohoun, Yibatou Sanni Glèlè, Amoussou Bruno et bien d’autres encore ont brillé par leur absence au palais des gouverneurs. Secundo, d’autres, malgré leur présence dans l’hémicycle ont boycotté les travaux. Tertio, des députés programmés pour présenter des communications ont carrément refusé de le faire. Si Epiphane Quenum qui était présent dans la salle ne s’est contenté que d’exprimer son désintéressement, son collègue Nicaise Fagnon lui a attendu de voir passer l’heure prévue pour sa communication avant de se présenter dans la salle.

Autant de comportements qui montrent clairement que sous la sixième législature, l’absentéisme, le retard et les petites querelles sont toujours de mises à l’Assemblée nationale. Qui donne alors des leçons à qui ?
Cosme Kèkè

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