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Impressions après les matches : Des encadreurs béninois boudent la presse
Publié le jeudi 26 mars 2015  |  La Presse du Jour
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© Autre presse par DR
Le siège de la fédération Béninoise de Football




Après les rencontres de football, les acteurs se prêtent généralement aux questions des journalistes. Mais de plus en plus, certains se dérobent pour des raisons inavouées. Notamment des entraineurs.
Pourquoi les responsables de l’encadrement technique des clubs béninois boudent-ils de plus en plus la presse ? La question mérite d’être posée. Car, le constat fait depuis quelques journées est que des entraineurs rechignent à répondre aux questions de journalistes après les rencontres. Surtout quand ils ont perdu. Les derniers cas sont ceux des entraineurs du Mogas 90 et de Bèkè FC de Bembérékè.
En effet, après la défaite de Bèké FC sur les installations de Avrankou Omnisports lors de la 8e journée (1-0), son entraineur, très furieux, a refusé de se prêter aux questions des journalistes. Et ce, sous la pression et l’instigation de ses joueurs. Pour sa part, Eustache d’Almeida, entraineur du Mogas 90, et par surcroit Directeur technique national de la Fédération béninoise de football, s’est rendu aussi coupable de ce comportement inadmissible. Il a juste demandé aux journalistes de voir son adjoint !!! C’est vrai, aucune obligation n’est faite dans ce sens pour contraindre les uns et les autres à se soumettre à cet exercice. Cela fait partie des bonnes pratiques et de la bienséance. Car, le journaliste qui a besoin de plus d’informations trouve généralement des explications à certaines de ses interrogations sur les tenants et aboutissants de la rencontre. Idem pour les auditeurs qui comprennent mieux un certain nombre de choses. Mais quand on refuse de s’acquitter de ce ‘’devoir moral’’, libre cours est laissé aux commentaires que les mêmes dénoncent plus tard.
Mais ce qui est curieux, quand les choses vont mieux, la plupart de ces encadreurs font les yeux doux aux journalistes afin que ces derniers leur tendent le micro. Et c’est le lieu de saluer certains techniciens – quel que soit le résultat du match – qui acceptent toujours de se prononcer. C’est le cas de EdméCodjo de Aspac, Emile Enassouan de UssKraké, Stanislas Akélé de l’As Police, Ulrich Alohoutadé (Ex entraineur des Buffles) etc. En tout cas, il est important que les responsables de la Fbf sensibilisent leurs homologues des clubs sur la nécessité de ne pas bouder les entretiens d’après-match. Même si cela se passe partout ailleurs, il ne s’agit pas des meilleurs exemples. Le football est un jeu et sa pratique exige beaucoup de fair-play. Quels que soient les ressentiments, il faut rester sportif jusqu’au bout.
Pascal Hounkpatin
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