Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

L’Alliance pour une nouvelle gouvernance lance un appel à mobilisation contre les fabricants et distributeurs de bulletins uniques pré estampillés
Publié le vendredi 27 mars 2015  |  ABP
Législatives
© Autre presse par DR
Législatives du 26 avril 2015 : la CENA au charbon pour des élections crédibles




L’Alliance pour une nouvelle gouvernance a lancé un appel à mobilisation contre les fabricants et distributeurs de bulletins uniques pré estampillés, à l’occasion d’un point de presse, ce jeudi à son siège à Cotonou, en vue du respect strict des articles 62 et 63 de la loi n°2013-06 portant code électoral en république du Bénin.

«Ces pratiques frauduleuses formellement interdites ne sont pas de nature à rehausser l’image du Bénin. C’est encore et toujours l’impunité de la fraude qui sert de couverture et de caution à des tripatouillages des matériels même de vote », a déclaré M. Cocou Zounon, le porte-parole de l’Alliance pour une nouvelle
gouvernance.

Il a précisé que les bulletins uniques, les tampons et l’encre sont fournis par la Commission électorale nationale autonome (CENA). Par conséquent, a-t-il poursuivi, tout bulletin pré-estampillé représente une falsification que la CENA doit, au premier chef, chercher à empêcher et le cas échéant rechercher et punir ses auteurs et complices.

M. Cocou Zounon a expliqué que la CENA doit prendre des garanties pour que ses fournisseurs de bulletins uniques et de tampons ne figurent pas parmi les auteurs et complices des fabricants de bulletins pré-estampillés.

Pour cette raison, a-t-il confié à la presse, l’Alliance pour une nouvelle gouvernance propose à la CENA les deux mesures techniques ci-après, à savoir, la publication par large voie de presse des noms des imprimeries et entreprises adjudicataires des contrats de fourniture des bulletins uniques et des tampons de vote, la
numérotation des bulletins de vote pour en assurer la traçabilité.

Il a regretté l’absence d’un vrai débat politique. A l’en croire, aucun parti n’a déclaré son programme d’action. Pour lui, une législature de quatre ans ne saurait se résumer à la seule position pour ou contre la révision de la constitution.

« Le programme doit se prononcer sur les mesures, les lois que les partis entendent voter pour le redressement de la situation économique, politique et sociale», a-t-il conclu.

ABP/AE/JFH
Commentaires