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La Presse du Jour N° 1935 du 23/7/2013

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Incivisme dans le rang des conducteurs de taxi-motos : Plusieurs zémidjans sans numéro d’identification (Une situation qui est source d’insécurité)
Publié le mercredi 24 juillet 2013   |  La Presse du Jour


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Les taxi-moto Zemidjan


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Dans les communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi, nombreux sont les zémidjans qui circulent sans numéro d’identification. D’autres optent pour de faux numéros. Une situation qui favorise l’insécurité.

Vêtus de leurs blouses de couleur jaune, des zémidjans circulent en toute impunité sans aucun numéro d’identification, ou avec de faux numéros. Tel est le constat fait dans les villes de Cotonou et d’Abomey-Calavi. Or selon les règles régissant la profession de conducteur de taxi-moto, le numéro et les logos des blouses permettent d’identifier le conducteur et son parc de provenance. Cette règle est connue de certains conducteurs. « Le numéro et surtout le logo permettent au client de savoir le parc auquel le conducteur est habitué », affirme ainsi Olivier F., un conducteur rencontré sous l’échangeur de Godomey. Un de ses collègues renchérit : « le numéro nous donne le droit d’exercer librement notre profession et de nous identifier ». Malgré cette norme, de nombreux zémidjans continuent de braver une telle exigence en sillonnant avec des numéros fictifs ou sans numéro. « Je n’ai pas de numéro puisque je ne me suis pas inscrit à la mairie, parce que j’exerce le métier par moment. Donc je ne taille pas assez d’importance à la prise de numéro », raconte un zémidjan rencontré aux alentours de Fidjrossè qui a requis l’anonymat. Un autre dans le même cas avoue qu’il avait un numéro pour son ancienne tenue et qu’il n’a plus repris un autre numéro pour la nouvelle.

Les usagers et les syndicats se prononcent

Plusieurs usagers ne se soucient pas de vérifier le numéro avant de monter sur les motos. Tel est le constat révélé par nos investigations. Selon Annette, la propreté de la tenue et celle de la moto compte pour elle. A ces deux aspects, Paul ajoute l’accueil du conducteur. Quant à dame Bernarde, une commerçante au marché St Michel de Cotonou, elle précise qu’elle a commencé à vérifier les numéros avant de monter sur les motos depuis que ses marchandises ont été volées par un zémidjan indélicat. Elle confie que l’une de ses copines prend souvent la carte d’identité du conducteur si les bagages sont nombreux et qu’elle est obligé de prendre un deuxième taxi-moto. Le secrétaire général adjoint du Synzecac (Syndicat des zémidjans de la commune d’Abomey-Calavi), Hounton Bruno explique que la prise de numéro donnant le droit de taxi-moto se fait à la mairie. Et pour s’y conformer, les pièces à fournir sont : les papiers d’achat de la moto, la carte d’identité ou un acte de naissance et une somme de 5000 Fcfa.

Nadège Assogbadjo (stg)

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