Message au «Camp mondial 2013» : L’aveu d’échec de Yayi à la jeunesse #aCotonou

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Message au «Camp mondial 2013» : L’aveu d’échec de Yayi à la jeunesse

Publié le lundi 29 juillet 2013 | La Presse du Jour

© AFP par GEORGES GOBET
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Porteur d’espoir pour la jeunesse béninoise à son avènement au pouvoir en 2006, Boni Yayi n’a rien pu lui faire en sept ans de gestion du Bénin. Le président de la République a lui-même reconnu son échec devant des jeunes participants au «Camp mondial 2013». C’était au Palais des congrès à Cotonou.

La jeunesse béninoise devra désormais compter sur elle-même. Son avenir lui appartient, plutôt que de faire confiance au gouvernement béninois. C’est ce qu’on peut comprendre du message du Chef de l’Etat aux jeunes participants au « Camp mondial 2013 » qui s’est déroulé au Palais des congrès à Cotonou le week-end écoulé. Le président de la République, à l’occasion, a avoué son échec à l’endroit de la jeunesse de son pays. «…Pardonnez-moi. Je suis un pécheur parce que je n’ai pas pu régler vos problèmes… », a déclaré Boni Yayi dans son message aux jeunes participants au Camp en particulier et, à la jeunesse béninoise en général. Le président de la République a expliqué qu’en accédant au pouvoir en 2006, il pensait détenir par devers lui la valise de prospérité qu’il allait ouvrir pour le bonheur des béninois, notamment de la jeunesse de son pays. Mais la réalité, sept ans après, Yayi reconnait ne pas être en mesure de l’ouvrir. Le seul moyen d’ouvrir cette valise de prospérité, selon le Chef de l’Etat, c’est la mise en œuvre des idéaux de la Refondation. Mais, il dit avoir été mal compris sur ce concept parce que cela est assimilé à la création d’une nouvelle République. Désillusionné, Yayi invite la jeunesse à s’occuper de ses problèmes. «Vous êtes capables de trouver une issue à vos problèmes sans blâmer…Organisez-vous», a finalement conseillé le président de la République. Des jeunes qui pourront désormais compter sur les prières de Yayi pour se sortir de leurs problèmes et non sur la valise de prospérité. «Je vous confie au Père céleste de veiller sur vous, de vous assister…L’espoir est permis… », a-t-il conclu.

Grégoire Amangbégnon

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