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Sur l’émission en Fongbé « Sè wa Ma Do » de Canal3:Houdé relève la non-conformité des signatures de Yayi
Publié le mardi 7 avril 2015  |  Le Matinal
Valentin
© aCotonou.com par DR
Valentin Aditi Houdé, député et 2ème Questeur de l`Assemblée nationale du Benin




Le député Valentin Aditi Houdé était le samedi 04 avril 2015, sur l’émission en Fongbé « Sè wa Ma Do » de Canal3. L’ancien allié du chef de l’Etat a évoqué au cours de l’émission, les raisons pour lesquelles il a quitté Yayi. L’inconstance dans la signature du président de la République, d’un document officiel à un autre en est une.


Valentin Aditi Houdé ne conçoit pas que la signature du président de la République ne soit pas la même d’un document officiel à un autre. Il l’a fait savoir au cours d’une émission télévisée sur Canal 3-Bénin. « Les premiers courriers signés par le président de la République, Yayi Boni, au constat, la signature varie d’un document à un autre, alors que pour moi, pour un banquier, la conformité de la signature doit être de mise. Je sais que le président Yayi, avant d’être président de la République, a servi à la banque commerciale du Bénin (Bcb), à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), à la Banque ouest africaine de développement (Boad). », confie Houdé. Il poursuit : « Le non-respect de la parole donnée m’a poussé à rechercher la manière de signer de mon président. Le constat est désolant. Sur dix documents, il y a à peu près huit signatures différentes. Pourtant, au nom du Bénin, il signe des accords internationaux. Pour un banquier, le respect de la signature a un sens. Tel que le pays est dirigé, ça se sent à travers sa signature », affirme Houdé.

Autres raisons de la séparation

Le député Valentin Houdé a expliqué les raisons de sa séparation avec Yayi Boni. Pour lui, l’ancien président de la Banque ouest africaine de développement (Boad) devrait recevoir une formation politique avant de prétendre diriger l’Etat. « Je ne croyais pas en la capacité de Yayi de diriger le Bénin parce que pour moi, il était le président de la Boad, mais cela ne suffisait pas pour prétendre diriger le Bénin sans recevoir une petite éducation en politique. » C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle Houdé a initié et conduit de main de maître le projet de loi visant à imposer à tout candidat à l’élection présidentielle de vivre au Bénin pendant au moins un an avant le scrutin. « La loi en question a été votée par la représentation nationale mais contre toute attente, cela a suscité un tôlé général, d’où le baptême de loi d’exclusion en son temps. », rappelle le député Houdé. « Aujourd’hui, les faits nous donnent raison. La gestion du pays est devenue aérienne, alors que les problèmes auxquels le peuple est confronté sont terrestres », a-t-il ironisé.

Jean-Claude Kouagou
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