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Financement du Cos-Lépi : le gouvernement saisit la Cour constitutionnelle
Publié le vendredi 10 avril 2015  |  24 heures au Bénin




Les sages de la Cour constitutionnelle sont appelés à nouveau au secours dans le dossier à polémique du financement supplémentaire des opérations d’actualisation et de correction de la liste électorale permanente informatisée (Lépi). Le gouvernement à l’issu du dernier Conseil des ministres a saisi la haute juridiction pour arbitrer dans cette affaire.

Le gouvernement béninois a saisi la Cour constitutionnelle dans le différend qui l’oppose avec le Cos-Lépi. Selon le Conseil des ministres du mercredi 08 avril passé, cette saisine de la Cour décidée par le gouvernement fait suite au mémorandum produit par le ministre de l’Economie, des finances, Komi Koutché, sur le financement des activités du Conseil d’orientation et de supervision des opérations d’actualisation et de correction de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi). Selon ce mémorandum, toutes les dépenses liées à la production des cartes d’électeurs ont été « entièrement » prises en compte par les précédents budgets du Cos-Lépi et pour la « seule rubrique en instance », précisément celle relative à la distribution des cartes d’électeurs un montant de 611 millions Fcfa. Pour le Conseil des ministres donc, le Président Sacca Lafia et ses pairs du Cos-Lépi n’ont nullement le droit de demander un nouveau complément de financement. Car il ne serait pas fondé et serait donc fantaisiste avec pour seule leitmotiv d’entraîner le gouvernement dans un processus de décaissements sans fin ».

A en croire le Secrétaire général, du gouvernement Allassane Tigri, c’est alors pour mettre un terme à ces décaissements sans fin de ressources au profit du seul Cos-Lépi et « sortir de cet engrenage qui met à mal les finances publiques » que le gouvernement a demandé l’arbitrage du Président Théodore Holo et les sages de la Cour constitutionnelle. Ceci, afin de savoir la conduite à tenir, a expliqué le secrétaire du gouvernement dans le point qu’il a fait du Conseil des ministres.

Armel VIDEGNON
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