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Dossiers des 6 ministres envoyés devant la Hcj par Yayi pour soupçons de corruption : Les explications de Mathurin Nago vivement attendues
Publié le vendredi 10 avril 2015  |  Matin libre
Mathurin
© aCotonou.com par CODIAS
Mathurin Coffi NAGO, president de l`assemblee national et coordonnateur national du parti FDU, lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies ( FDU).
Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres




Que deviennent les dossiers des différents ministres à mettre en accusation devant la Haute cour de justice. La question se pose avec acuité et des observateurs avertis, pointent du doigt, le premier responsable du Parlement qui n’aura rien fait pour faire évoluer lesdits dossiers.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis son accession au pouvoir en 2006, le Président Yayi Boni a réaffirmé sa volonté de se battre contre la mauvaise gouvernance. Le vote de la loi du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin en est, s’il faut encore le démontrer, une preuve palpable. Limogeages de cadres et ministres pour faits de corruption ou de mal gouvernance et décisions draconiennes prises dans tous les secteurs d’activités, sont les armes du chef de l’Etat pour éradiquer la mal gouvernance. Aussi, la mise en place de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption, est un exemple de ce que le Chef de l’Etat ambitionne d’aller loin en livrant certains de ses plus proches collaborateurs à la justice et même à la Haute cour de justice. Il se fait malheureusement que, depuis quelque temps, la plupart des personnes citées dans des affaires de mal gouvernance et dont les dossiers sont envoyés au Parlement se sont tous réfugiés aujourd’hui au sein de l’opposition pour narguer le Chef de l’Etat et son Gouvernement. Ce sont eux qui occupent aujourd’hui le terrain pour se mettre dans la peau de donneurs de leçons, contents de voir leurs dossiers bloqués au niveau de l’Assemblée Nationale. La lutte contre la corruption et l’impunité est un combat de longue haleine. Et la seule volonté ou détermination du Président de la République, dans un Etat démocratique comme le nôtre, ne suffirait pour avoir des résultats substantiels. Lorsqu’il envoie les dossiers d’anciens ministres de la République au Parlement, pourquoi les dossiers n’aboutissent pas ? Pourquoi l’Assemblée Nationale ne joue-t-elle pas correctement son rôle ? Pourquoi des gens sont emprisonnés pour des faits de mal gouvernance et payent de simples cautions pour recouvrer leur liberté et narguer après le Gouvernement ? Voilà autant de questions qu’on est en droit de se poser au regard du non aboutissement heureux de plusieurs dossiers au niveau du Parlement et de la justice.

Nago, face à ses responsabilités…

Puisque rien ne bouge quant aux dossiers, le peuple doit demander des comptes à Mathurin Coffi Nago. Car tout le monde connaît aujourd’hui l’appartenance politique de tous ceux qui ont des démêlés avec la Haute Cour de Justice ou la justice. Certains détiennent même des cartes de membres de certaines formations politiques de l’opposition. Qui va alors tromper qui dans ce pays ? Les Béninois doivent se demander pourquoi tous les anciens ministres dont les dossiers sont envoyés au Parlement dans le cadre des procédures de la Haute Cour de Justice ont automatiquement rejoint les rangs de l’opposition contre des mémoires écrits contre le Chef de l’Etat. Certes, tout n’est pas parfait sous le Président Boni Yayi. Lui-même le reconnaît humblement. Mais lui seul ne peut mener le combat contre la corruption et l’impunité. Pour preuve, Rogatien Biaou, ancien ministre des affaires étrangères, Kamarou Fassassi, ancien ministre de l’énergie, tous deux présumés coupables de mauvaise gestion sous le régime de Kérékou II; Soulé Mana Lawani, ancien ministre de l’économie et des finances, Armand Zinzindohoué, ancien ministre de l’intérieur et François Noudégbessi, aussi ancien ministre de l’habitat et de l’urbanisme, inculpés pour leurs responsabilités présumées sous le régime de Yayi, devant la Haute cour de juste. On ne sait pas trop ce qui se passe et tout porte à croire que le Parlement bloque leurs dossiers. Mathurin Coffi Nago est interpelé pour dire au peuple, ce qu’il attend pour mettre en branle les accusations.

Mike MAHOUNA
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