Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Autres articles



Comment

Politique

Guéguerre à répétition dans la 6ème circonscription électorale : De véritables loups dans la bergerie de Yayi
Publié le jeudi 1 aout 2013   |  Le Soleil


Les
© 24 heures au Bénin par DR
Les jeunes de Fcbe de Parakou


 Vos outils




Menace sur l’électorat des Cauris à Abomey-Calavi

La guerre fratricide qui a explosé au sein de la famille Fcbe de la 6è circonscription électorale est loin de connaître son épilogue. Apparemment, la rencontre dirigée par le chef de l’Etat à la présidence de la République où il a été demandé aux protagonistes de fumer le calumet de la paix, n’y changera rien.

C’est désormais clair. La famille des forces cauris pour un Bénin émergent va très mal dans la 6ème circonscription électorale. Et au regard des derniers développements de l’actualité, tout porte à croire que certains membres sont décidés à y ensemencer la graine de la division. Malgré la énième rencontre entre les parties en conflit dirigée de mains de maître par le chef de l’Etat, la crise persiste. Elle est certainement alimentée par des pyromanes qui, de toute évidence, ont dit non à l’union des différentes entités qui composent la grande famille et sont décidés à végéter dans la politique d’exclusion. Et pourtant, à la rencontre avec le numéro 1 des cauris, il a été question pour les protagonistes de crever l’abcès. Des différentes interventions, chacun était convaincu de ce que les sacs avaient été vidés. Devant le chef de l’Etat, les langues se sont déliées.

Ce qui avait donné l’assurance à Boni Yayi qui a laissé le soin au coordonnateur national Fcbe M. Azatassou de régler définitivement le différend.

Mais sans compter avec la détermination des détracteurs de la paix et d’une union entre les fils et filles Fcbe de la commune d’Abomey-Calavi. A la sortie de cette réunion, l’opinion publique s’attendait à ce que le coordonnateur national organise rapidement des séances pour stabiliser la situation et réunir à nouveau les acteurs autour du même objectif. Rien de cela n’a fait écho dans l’opinion sinon que certains sont allés à So-Ava installer une coordination et ceci en l’absence du président du PPDB Mr Emmanuel Koï, de l’honorable Claudine Prudencio, de l’ancien maire de-Dravo Houénou, de Dansou Dossa et autres. La conclusion est sans équivoque. La rencontre avec le chef de l’Etat n’a pas porté le moindre fruit. Les deux camps révélés par la division et les événements d’après installation de la coordination de Calavi, continuent de se défier sur le terrain.
L’échec de Azatassou qui n’arrange guerre la situation.

La mission confiée au coordonnateur national Azatassou est pour le moment un échec. Dans les grandes démocraties où il y a des regroupements politiques responsables, lorsque surviennent de pareilles situations, des réunions de crise sont organisées pour rapidement juguler la crise. Azatassou à qui la mission a été confiée, devrait normalement réunir les acteurs et tenter la réconciliation avant toute éventuelle activité politique. Mais à défaut de cela, on l’a vu samedi dernier cautionner l’événement de So-Ava. Un comportement qui montre à suffire qu’il a déjà choisi son camp. Aujourd’hui, c’est à loisir que l’opinion publique estime que le président Boni Yayi a désavoué lors de sa réunion l’honorable Claudine Prudencio pour donner de la force aux initiateurs de l’activité de So-Ava. D’ailleurs, les titres des journaux au lendemain de cette manifestation en disent long. Certains ont titré en louant l’initiative ceci « Le Chien aboie, la caravane passe ».

A la lumière de ce qui précède, il est aisé de tirer la conclusion selon laquelle le coordonnateur défie le chef de l’Etat. En effet, beaucoup s’attendaient lors de la dernière réunion au palais de la présidence à ce que Boni Yayi situe les responsabilités et mettre en place un comité de crise composé d’acteurs des deux camps pour régler la situation. Alors que le chef de l’Etat comptait sur les qualités managériales du coordonnateur Eugène Azatassou, ce dernier vient de le décevoir par son comportement. Là-dessus, on ne peut pas accuser Boni Yayi d’avoir confiance en quelqu’un sauf qu’ici, les événements sont en train de révéler que ce dernier ne prend pas les bonnes options. Ou bien, il s’est laissé aller par la précipitation de leaders qui veulent montrer leurs forces à la population. Il n’en fallait pas plus pour que certains observateurs estiment que le chef de l’Etat est entrain de sacrifier l’honorable Claudine Prudencio et ses alliés pour le camp adverse.

D’autres plus acerbes, n’hésitent pas à dire que le président est en train de finir avec cette dernière sans qu’elle ne le sache. La situation est donc toujours tendue au sein de la famille Fcbe de la 6ème circonscription électorale, la guerre de leadership a atteint son seuil. La tension est perceptible et il urge que le pacificateur du président de la République fasse son travail convenablement au risque de voir les cauris de la 6ème circonscription voler en éclats. Aujourd’hui, il est aisé de constater que c’est seulement qu’un camp qui respecte les recommandations et autres instructions du chef de l’Etat.

Par la rédaction.

 Commentaires