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Le Matinal N° 4157 du 2/8/2013

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Gaston Zossou à propos de la présence des militaires à son domicile : « C’est un acte de terrorisme d’Etat »
Publié le lundi 5 aout 2013   |  Le Matinal


Gaston
© Autre presse par DR
Gaston Zossou, Ancien ministre de la communication et membre du mouvement "Alternative citoyenne"


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L’ancien ministre Gaston Zossou s’est dit traumatisé par la séquestration dont lui et sa famille ont fait l’objet jeudi 1er août 2013. Invité de l’émission « Cartes sur table » d’Océan Fm de ce dimanche, cet ancien ministre de la Communication du Général Mathieu Kérékou a déclaré être victime d’un acte de terrorisme d‘Etat. Mais il se montre toujours engagé pour arrêter les dérives du gouvernement de Yayi Boni.

« Jusqu’à aujourd’hui (hier dimanche, Ndlr), je n’ai reçu aucune notification de ce qui m’est reproché après cette expédition qui a duré 5 heures. Je ne m’y attendais pas du tout (…) Les enfants sont traumatisés, toute la famille est traumatisée. Je ne sais d’où est venu l’ordre de cet acte de terrorisme d’Etat. Dans un Etat civilisé, on aurait pu m’interpeler. Mais non, on s’est comporté comme des brutaux. J’ai été victime de violences psychologiques graves sur moi et ma famille ». Ainsi se prononçait, l’ancien ministre Gaston Zossou sur sa mésaventure le 1er août dernier, dimanche 4 août 2013 sur la radio Océan Fm. A l’entendre, il n’avait ce 1er août aucune envie d’assister au défilé militaire sur le boulevard de l’Etoile rouge à Cotonou ni l’intention de soutenir une quelconque manifestation ce dont l’accuse le Commissaire central de Cotonou (Lire Le Matinal du 02 août 2013). « C’est un mensonge » fabriqué par ceux qui lui en veulent. « Je suis impliqué dans les actions de l’opposition. Mais je ne suis pas le meneur du « Mercredi rouge ». C’est une idée brillante conçue dans le cadre dans la lutte contre la révision de la Constitution. C’est une prise de position citoyenne », a expliqué l’invité. Pour lui, le mouvement « Mercredi rouge » dont le pouvoir craint les succès en multipliant les intimidations, grandira nécessairement. C’est un mouvement, a-t-il précisé, qui est né pour réclamer le rétablissement de l’Etat de droit, la fin de l’impunité et la fin de la gestion basée sur l’ethnocentrisme. « Nous voulons que ceux qui se voient dans notre bataille nous rejoignent. A compter de maintenant, nous sommes prêts à résister et nous sommes sûrs que nous allons monter en puissance. C’est une question de temps », a-t-il fait savoir.

Le Bénin vit sa « Nakba » depuis 2006…

L’ancien ministre Gaston Zossou dénoncera que le Bénin vit la Nakba, catastrophe en arabe, depuis l’arrivée de Yayi Boni au pouvoir en 2006. « La démocratie est pour eux (le gouvernement, Ndlr) du poison. Cela leur inspire la violence, l’intempérance, l’ignorance délibérée de la loi, les discriminations et d’autres grands maux », a confié l’invité. La gestion du président Yayi Boni est aussi faite, a-t-il ajouté de la caporalisation de la presse et de corruption. A l’en croire, le Bénin a des atouts économiques mais les statistiques sont accablantes pour les membres du gouvernement qui sont pour la plupart « des carriéristes dans l’âme ». « Le mal a toujours existé, le problème c’est de ne pas pouvoir l’assumer », a-t-il également lancé. Mais Gaston Zossou croit fermement que le Bénin marche inexorablement vers Golgotha. Autrement dit, le Bénin va inévitablement se libérer de ce régime dans moins de trois (03) ans. Et de mettre en garde : « Qu’on ne nous dise pas qu’on prolonge le mandat de 5 ou de 10 ans. La résistance sera dure ».

Affaire Titan…

Ce dimanche, Gaston Zossou s’est par ailleurs défendu face à l’affaire de corruption « Titan » que ses détracteurs tentent de lui coller. « J’ai défendu mon intendance avec bec et ongles (…) Quand il y a eu un contentieux entre Opt (ex Office des postes et télécommunications, Ndlr) et Titan, il y avait des dettes croisées à régler entre les deux acteurs. Et on a voulu que je sois complice d’une manœuvre pour baisser les dettes de Titan. J’ai fait l’objet de tentative de corruption. Ils veulent que je complote contre le Bénin. Et je sais que ma confiance n’a pas vacillé. J’ai craché sur ces millions de dollars », a-t-il déclaré à propos de cette affaire qui a éclaté sous l’ancien président Kérékou. Hier, l’ancien ministre de la Communication a affirmé être « parfaitement serein » et mis au défi ses détracteurs de déclencher contre lui toute action judiciaire.


Allégresse Sassé

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