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Le Matinal N° 4161 du 9/8/2013

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Pouvoir exécutif au Bénin : Retour sur un départ
Publié le vendredi 9 aout 2013   |  Le Matinal




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Après avoir échoué sur tous les plans, le Chef, dos au mur, s’en prend à ses collaborateurs. Le dieu des Fcbe n’a plus d’égards pour personne encore moins, ses collaborateurs qu’il froisse à volonté. Mais , il semble qu’il y a un, qui en avait marre. Tout serait parti du récent séminaire gouvernemental. A peine la séance démarrée, il a commencé par réprimander violemment ses collaborateurs.

Peur au ventre, la voix tremblotante, les ministres béni-oui-oui ont commencé par gesticuler. Il les regarde furieusement, un peu comme un bourreau prêt à dévorer sa proie. Ils hésitent, grattent la tête, se mélangent les pédales. Le maître suprême démarre son réquisitoire et les insulte proprement. Et pour les matraquer psychologiquement, il demande à leurs collaborateurs de venir défendre certains dossiers à leur place. Comble d’avilissement. Dans la foulée, il jette son dévolu sur le N°2 du gouvernement, affaibli par l’usure du temps. Celui-ci dur sur les bords ne lui a donné aucune chance. c’est du tac au tac. Il s’en suit une dispute tendue de plusieurs minutes. L’assistance, interdite, observa le spectacle qui apparaissait comme un coup de tonnerre. Trop c’est trop. Les partenaires d’hier sont devenus ennemis jurés.

Yayi et le culte de l’acquiescement forcé

« Oui Monsieur le Président. Cela se fera Monsieur le Président. Oui Excellence……, la haute autorité… ». C’est l’hideuse ritournelle des acquis à la cause Yayi. Des apprentis qui n’ont autre choix que d’acquiescer de la tête en tout temps et en tout lieu. De brillants intellectuels qui se sont abrutis avec le temps. Ils s’oublient quand le dieu Yayi est là. Ils titubent, tremblent, se jettent pour saisir sa main, rient quand il les insulte bref, le spectacle est horrible. Ministres sous ordre et obligés de quémander. Cadres émérites obligés de courir derrière le chef, de raser les murs de la présidence avec pour seul chanson « oui Monsieur le Président ». Il parait que c’est le prix à payer pour ne pas subir la guillotine du dieu suprême Yayi. Dire oui en tout temps et en tout lieu. Dire oui même si le Chef délire. Dire oui même si techniquement ce qu’il demande est irréaliste, le régime Yayi aura fabriqué assez de marionnettes. Les cadres du régime Yayi détruisent la République par le mensonge et l’hypocrisie. Ils ont peur de s’affirmer. Ils rient à belle dent devant le Chef et le critiquent derrière le rideau. Il y a de pires opposants parmi ces cadres forcés au sourire. Il y a assez de mécontents parmi ces hypocrites qui sauvent leur poste par le mensonge et l’insincérité. Il y a d’autres dont le quotidien est un calvaire insoutenable avec le Chef. Ils sont chiffonnés, martyrisés, traumatisés, mais s’accrochent. Il parait qu’il y en a dont la dignité est constamment violée et sans ménagement par la super autorité. Entre la violence psychologique et le privilège, ils auront choisi. Mais ils seront comptables devant l’histoire. Depuis 1960, c’est le seul président qu’on a connu qui peut engueuler son épouse le jour de son investiture et à plusieurs autres occasions, dénigrer publiquement ses collaborateurs, bousculer et faire tomber son Chef protocole en pleine cérémonie officielle, remplacer ses ministres par des collaborateurs en plein séminaire gouvernemental, on aura tout vu avec ce Chef. Il faut juste en rire.

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