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« La punition électorale, c’est maintenant… » dixit Bruno Amoussou
Publié le mardi 14 avril 2015  |  24haubenin.info
Bruno
© Autre presse par DR
Bruno Amoussou, Président de l’alliance Union fait la Nation (Un)




En la faveur d’une conférence de presse qu’elle a donnée hier lundi 13 avril 2015 à l’hôtel Azalaï à Cotonou, l’Union fait la Nation (Un) a officiellement lancé sa campagne électorale. C’est au cours de cette cérémonie que le président de l’Un, Bruno Amoussou et son staff ont appelé le peuple béninois à sanctionner la mauvaise gouvernance du régime du Président Boni Yayi, lors des prochaines élections.

« La punition électorale, c’est maintenant… », a déclaré le président de l’Union fait la Nation (Un), Bruno Amoussou, lors de la cérémonie de lancement de la campagne de son organisation politique hier à Cotonou. C’était en présence de Me Joseph Djogbénou, de Candide Azannaï, de Kolawolé Idji, de Séraphin Agbanhoungbata et plusieurs ténors de l’Union fait la Nation. M. Amoussou a montré à l’assistance que le régime en place a commis toutes les bévues du monde en matière de gestion de la chose publique. « L’avantage du régime en place est d’avoir mis le miroir grossissant sur ce qu’il ne faut pas faire dans ce pays… », a fait comprendre, Bruno Amoussou. Pour l’ex-président du Parti social-démocrate (Psd), il n’est pas possible de faire confiance aux autorités actuelles du pays. Pour leur barrer la voie, il a invité les populations, en général, et les militants de l’Un, en particulier, à voter massivement pour l’Union fait la Nation aux prochaines élections législatives, afin qu’il y ait des députés de qualité à la prochaine législature. « Nous devons envoyer à l’Assemblée nationale des députés crédibles qui vont voter des lois nécessaires pour l’amélioration des conditions de vie des Béninois… », a-t-il lancé. Selon ses propos, le peuple béninois n’a plus droit à l’erreur. « Nous avons coutume de dire : ‘’Je ne savais pas…’’. Cette fois-ci, nous ne devons plus nous tromper… », a exhorté le président Bruno Amoussou. De ce fait, il a souligné que les manœuvres dilatoires du Gouvernement et de son chef n’empêcheront pas les Béninois à faire un vote utile, au soir du 26 avril 2015. « Une liste aura 50 députés, mais pas celui qui l’a annoncé. L’intimidation ne fonctionnera pas. Nous devons travailler pour un climat qui renforce la cohésion nationale… », a-t-il fait savoir. Il est revenu à Me Joseph Djogbénou de montrer aux Béninois les risques de la révision de la Constitution. Selon ses déclarations, il y aura le blocage des investissements extérieurs. Sur ce plan, il a souligné qu’aucun investisseur ne viendra mettre ses sous dans un pays où l’on parle de révision de la Constitution. D’autres Béninois, par peur, selon ses dires, envoient déjà leurs familles à l’extérieur. « Il faut des députés capables de voter contre la révision de la Constitution…. », a-t-il déclaré. Par rapport à la polémique autour de la confection des cartes d’électeurs, l’avocat a indiqué que c’est une manœuvre du Pouvoir en place pour reporter les élections législatives. « Il y a une sorte de stratégie à ne pas organiser les élections à temps. Il faut que l’action citoyenne soit faite pour que les élections se tiennent. Nous devons offrir à l’Afrique beaucoup de dignité… », a fait savoir Me
Joseph Djogbénou. Les autres ténors de l’Union fait la Nation à savoir Candide Azannaï, Antoine Kolawolé Idji et Séraphin Agbanhoungbata ont également appelé à sanctionner le régime en place.

Paul Tonon
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