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Distribution des cartes d’électeurs : cacophonie à coût de milliards
Publié le mardi 21 avril 2015  |  La Nouvelle Tribune




Démarrées cahin-caha vendredi 17 avril après la décision de la Cour constitutionnelle, les opérations de distribution des cartes d’électeurs devant permettre la tenue effective du scrutin législatif du dimanche 26 avril prochain se déroulent dans un désordre affligeant au regard des milliards engloutis à cet effet.

C’est le résultat du constat de terrain fait à Abomey-Calavi, au Sud du Bénin, ce lundi 20 avril 2015, journée déclarée fériée par le Gouvernement pour permettre aux citoyens d’aller massivement retirer leurs précieuses cartes.

Du plomb dans l’aile du scrutin législatif du dimanche prochain au Bénin. Epine dorsale de ce scrutin, la distribution des cartes d’électeurs aux populations se déroule avec beaucoup de couacs qui n’augurent rien de bon. Constat fait ce lundi 20 avril, à Abomey-Calavi où l’équipe de la Nouvelle Tribune a sillonné des centres de délivrance de cartes. Des citoyens qui s’égarent d’un centre à un autre, des centres débordés pendant que d’autres chôment, des cartes non retrouvées pour des personnes dans des centres où elles sont a priori inscrites, des agents délivreurs mal organisés, absence d’abris sécurisés pour l’opération, absence de forces de l’ordre pour encadrer le déroulement de l’opération, des cartes éparpillées çà et là au milieu d’une foule où on peine à identifier l’agent délivreur du citoyen à la recherche de sa « précieuse » carte d’électeur… Tout y est pour conclure à une cacophonie à coût de milliards. Et ce sont les citoyens déçus en cette journée dite de « citoyenneté » par le Gouvernement qui le disent, ronchonnant, hurlant d’amertumes, de dégoûts après des heures passées à attendre dans le rang sous un ardent soleil vers 15h, heure locale. «C’est un désordre total qui nous fait souffrir, nous populations qui voulons retirer les cartes pour aller voter» grogne Anatole Hounsa, économiste chercheur venu retirer sa carte au centre du Ceg1 Abomey-Calavi où une contigüe paillotte de Amour&Vie grouillant de monde, sert d’abris pour l’opération. Désolation également partagée par Christian, un jeune qui n’a pas retrouvé sa carte bien que son nom figure dit-il sur la liste de ce centre. « C’est incroyable ! Tout se passe dans le cafouillage » lance le jeune qui s’est volontairement mis à aider les agents débordés par la foule de citoyens furieux qui déverse sur eux, le trop plein de colère.
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