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Richard Sènou, ancien ministre : « Les arguments utilisés pour la révision ne sont pas solides »
Publié le lundi 12 aout 2013   |  L`événement Précis


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© Autre presse par DR
L`ancien ministre des Transports, Richard Sènou


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Après plusieurs mois de mutisme, l’ancien ministre des travaux publics, Richard Sènou s’est prononcé sur l’actualité socio-politique au cours de l’émission dominicale « Zone Franche ». Il estime que la relecture de la constitution du 11 décembre 1990 a des visées cachées.

« La révision de la constitution nous détourne des problèmes réels de notre pays ». C’est l’opinion qu’affiche l’ancien ministre des travaux publics au sujet du processus de relecture en cours de la loi fondamentale. Pour Richard Sènou, en effet, « tout se passe aujourd’hui comme s’il y a anguille sous roche ». Et pour cause, explique-t-il, le Chef de l’Etat a procédé à la modification de l’article 44 dans le projet de loi alors qu’il s’est engagé à ne point l’amender. De même, l’ancien collaborateur de Boni Yayi met en avant la position mitigée du Professeur Maurice Ahanhanzo sur le processus en cours après avoir présidé la première commission chargée de proposer les points susceptibles d’être amendés dans la constitution amendée. En sus, note Richard Sènou, « les arguments utilisés pour la révision ne sont pas solides » pour justifier le bien-fondé de l’initiative ; toute chose qui suscite au sein des populations de légitimes suspicions. Pour remédier à cet état de fait, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2006 propose une descente des membres des différentes commissions mises en place dans le cadre de cette révision pour expliquer aux populations l’opportunité de cette démarche présidentielle aux fins d’obtenir l’adhésion des citoyens. La gestion économique du Bénin, un échec selon Richard Sènou

Ancien fonctionnaire international à la Banque Mondiale, Richard Sènou dresse un bilan mitigé de la gestion économique du gouvernement de Boni Yayi. Pour lui, en effet, malgré la croissance estimée à 5,4%, la morosité économique témoigne du faible impact de la politique économique du gouvernement sur le quotidien des citoyens béninois. Prenant en exemple le Port autonome de Cotonou (PAC), l’ancien ministre note que si les recettes douanières sont en augmentation, l’intérêt pour ce poumon de l’économie nationale est en chute libre avec la baisse des flux. Dans ce même sillage, Richard Sènou qui rappelle avoir pris ses distances avec Boni Yayi en raison de divergences dans la gestion économique du pays, s’insurge contre la non prise en compte des recommandations du forum secteur public-secteur privé qui constituent pourtant, à ses yeux, un bréviaire pour le renouveau économique du Bénin. « Il n’y aura pas de croissance à deux chiffres sans la prise en compte des seize axes stratégiques de ce conclave », fait-il observer en substance.


Wandji A.

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