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Au Bénin, la révision de la Constitution au coeur des élections législatives dimanche (PRESENTATION) Par Benjamin AGON
Publié le vendredi 24 avril 2015  |  AFP
Bureau
© Autre presse par DR
Bureau de vote aux élections municipales et communales




Cotonou- Le Bénin, où des élections législatives sont prévues dimanche, a été le premier État d’Afrique francophone à avoir entamé une transition démocratique au début des années 1990.

Mais son président Thomas Boni Yayi, au pouvoir depuis 2006, est accusé par l’opposition de vouloir changer la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat lors de la présidentielle de 2016.

- POLITIQUE: UNE CONFERENCE HISTORIQUE -

Ancienne colonie française alors appelée Dahomey, le Bénin accède à
l’Indépendance le 1er août 1960.

Mathieu Kérékou, ancien aide de camp du premier président Hubert Maga, prend les rênes du pouvoir en 1972 par un putsch, après une période d’instabilité politique marquée par une succession de coups d’État.

Mais fin 1989, alors que son régime est confronté depuis plus d’un an à une grave crise économique et à une forte contestation sociale, il renonce à l’idéologie marxiste et convoque en février 1990 une "conférence nationale", rassemblant opposants et représentants de la société civile, la toute première du genre en Afrique.

En 1991, Kérékou est battu par Nicéphore Soglo lors d’une présidentielle couronnant le processus de démocratisation. En 1996, il revient par les urnes à la tête de l’État.

En 2006, Boni Yayi remporte le second tour de la présidentielle (plus de 74%).

En mars 2011, il est élu cette fois dès le premier tour, après deux reports du scrutin, mais sa victoire est contestée par ses principaux
adversaires. En avril, les partis le soutenant remportent 53 sièges contre 30 à la coalition d’opposition aux législatives.

Des élections municipales et communales sont prévues fin mai. L’opposition a manifesté durant des mois pour exiger la tenue de municipales, initialement prévues en 2013 et reportées à cause des retards dans la mise à jour des listes électorales.

- ECONOMIE: UN PAYS AGRICOLE -

Peu diversifiée, l’économie du Bénin, petit pays de 10 millions
d’habitants, s’appuie essentiellement sur l’agriculture et le commerce de transit et de réexportation vers son voisin et principal partenaire, le Nigeria.

L’agriculture occupe près de 60% de la population active du Bénin. Elle se concentre sur les cultures vivrières (manioc, haricot, igname, sorgho, maïs, mil, riz) et surtout du coton, qui constitue une importante source de devises et fait vivre plus de 2 millions de personnes.

En 2013, le RNB par habitant s’élevait à 790 dollars, selon la Banque mondiale.

En juin 2014, le Bénin a obtenu des engagements d’un montant de 5.606 milliards de FCFA (8,54 mds d’euros) de ses partenaires internationaux, afin de l’aider à financer son programme de développement sur quatre ans.

Parmi les principaux projets présentés par le gouvernement aux bailleurs, figurait un projet visant à faire du Bénin une plateforme logistique englobant plusieurs infrastructures, tels un port en eau profonde, un nouvel aéroport ou encore le chemin de fer Cotonou-Niamey. Les autres grands projets concernent les secteurs de l’énergie (construction de barrages hydroélectriques), l’agriculture (aménagements hydroagricoles), la santé (construction d’un hôpital de référence) et le tourisme.

- CULTE VAUDOU -
Pays de l’Afrique de l’Ouest, avec une étroite façade sur l’océan
Atlantique.

Porto Novo, deuxième ville, est la capitale administrative du Bénin, Cotonou étant sa capitale économique.

Le pays, qui s’étire du nord au sud sur 700 km pour 200 km de large, est un important foyer du culte vaudou, mélange de pratiques magiques et d’éléments pris au rituel chrétien.

Le vaudou s’est répandu depuis le Bénin et le port de Ouidah, son berceau originel, vers l’Amérique et les Caraïbes avec le trafic des esclaves à partir du 17e siècle.

Interdit sous le régime marxiste de Mathieu Kérékou (1972-1991), qui associait le vaudou à de la sorcellerie, ce culte est désormais considéré comme une religion à part entière et représente une grande fierté nationale.

Il a été réintroduit par l’ancien président Nicéphore Soglo dans les années 1990 qui a décidé d’y consacrer un jour férié, chaque 10 janvier.

acm/bc/cdc/jlb/fal
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