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Impliqué ou non dans les différents scandales : Pascal Irenée Koupaki aurait dû se taire
Publié le samedi 25 avril 2015  |  Jolome.news
Pascal
© Autre presse par DR
Pascal Irenée Koupaki




On l’attendait depuis longtemps sur un certain nombre de sujets brûlants de l’actualité. Sur l’émission Débat sur la chaîne Canal 3, hier jeudi 23 avril 2015, Pascal Irenée Koupaki a fait le tour des dossiers et scandales agités dans l’opinion. En somme, il aurait dû se taire.


Les bruits lui collent à la peau, les crasses du régime Yayi aussi, mais celui-là qui se réclame désormais défenseur de ce qu’il appelle ‘’la nouvelle conscience’’ a pratiquement tout balayé du revers de main. Pascal Irénée Koupaki a démontré qu’il n’est nullement impliqué dans les différentes affaires qu’on lui colle.

Par rapport à l’affaire Cen-Sad, l’ancien ministre du gouvernement de Yayi Boni a déclaré qu’il n’est nullement impliqué dans sa mise en œuvre car, cela relevait des ministères sectoriels que sont les Affaires étrangères, les Finances, l’Urbanisme et autres. « Mon rôle dans ce dossier n’est pas opérationnel. C’est après que le scandale s’est éclaté qu’on m’a fait appel pour présider une commission pour y voir clair », a-t-il fait savoir. Par rapport au dossier relatif à la cession de l’outil de la Sonapra, il a déclaré qu’il n’était pas au pays au moment des faits. « J’étais en mission quand j’ai eu le chef de l’Etat au bout du fil.

Je lui ai dit monsieur le Président si vous m’autorisez, je descends aussitôt pour clarifier. Il m’a dit de terminer ma mission. J’ai terminé ma mission et je suis rentré. Mais quand je suis rentré, vous avez encore entendu quelque chose ? On s’est expliqué », a-t-il déclaré. Par rapport au dossier Pvi, il a précisé que son rôle dans le processus s’est limité à conduite du processus jusqu’à la signature du contrat. « Mon devoir s’arrête là. J’ai conduit ce que je devrais conduire jusque-là. Mais il se fait que dans la mise en œuvre, il y a eu des problèmes. Personne ne m’a dit devant moi que j’ai mal fait ceci, j’aurais dû faire cela. Ce que je dois faire, je l’ai fait. Je ne suis pas dans ce dossier là. Est-ce que jusque-là une juridiction m’a interpellé ? », a-t-il déclaré. Par rapport à Maria Gléta, l’ancien ministre a déclaré que ce n’est pas le Conseil des ministres qui lance l’appel d’offres. « Le Conseil des ministres ne lance pas l’appel d’offres.

Ce sont les ministères sectoriels qui le font. Le Président ne savait même pas ce qui se passait. C’est lorsqu’on nous a montré le rapport au sujet des difficultés à la centrale de Maria Gléta qu’il a été alerté. Le problème est là et je ne sais pas comment on en est arrivé là », a-t-il déclaré. Par rapport à l’affaire Icc, Pascal Irénée Koupaki est resté fidèle à sa logique de départ. Il a affirmé qu’il ne savait pas que l’activité se déroulait dans le pays. Il n’a été informé de l’affaire pour la première fois que le mercredi 19 mai 2010. « Je suis à l’aise dans ce dossier. J’ai présidé une commission pour y voir clair. Après, j’ai découvert la fraude. C’était incroyable. Nous avons fait 40 jours pour le recensement. Nous avons rendu compte en conseil des ministres et les autres structures ont pris le relais. Tout le reste, j’ai suivi comme vous », a-t-il fait savoir pour finir.Finalement, il n’y a pas eu de révélation. Il aurait donc pu se taire
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