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Violences post électorales à Djougou : Deux morts suite aux affrontements entre les populations de Dangoussa et de Baréï
Publié le mardi 28 avril 2015  |  La Nouvelle Expression
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Les degats a Djougou




Violences post électorales à Djougou : Deux morts suite aux affrontements entre les populations de Dangoussa et de Baréï
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Deux morts, des cases brulées et d’importants dégâts matériels, c’est le bilan des affrontements qui ont eu lieu hier entre les populations du village Dangoussa et ceux de Baréï, dans la commune de Djougou , dans le cadre des élections législatives du dimanche 26 avril dernier.





Le scrutin électoral pour les législatives s’est déroulé dimanche dernier sur le territoire béninois. Ces élections se sont déroulées en général dans le calme et la quiétude à en croire les organisations de la société civile et les observateurs. Cependant, des violences ont été observées hier dans la commune de Djougou. Selon Yacoubou Nourou, un habitant du village de Dangoussa, les populations de ce village ont décidé de boycotter le scrutin, suite à leur déception face à la non-électrification du village. Mais, puisque certains habitants du village de Baréï, un village voisin ont retrouvé leurs noms dans le village de Dangoussa, ces derniers se sont rendus dans leur centre de vote pour accomplir leur devoir civique. Malheureusement, ils ont été empêchés par les terroirs, en pleine manifestation pour le manque d’électricité dans le village en dépit des nombreux projets d’électrification réalisés au profit d’autres villages. Ayant été empêchés de voter, les habitants de Baréï, mécontents face au comportement de leur frères de Dangoussa sont revenus à la charge le lendemain. Dans la matinée d’hier, ils ont assailli le village de Dangoussa, armés de fusils, de coupe-coupe et de haches. La riposte a été spontanée du côté adverse au dire de Yacoubou Nourou. Bilan, deux morts, à raison d’un défunt dans chaque village, des cases brulées et d’importants dégâts matériels. Mais les forces de l’ordre ont immédiatement investi les lieux pour faire régner la sécurité. Aux dernières nouvelles, le village serait toujours sous sécurité policière.

Ghislaine Ahouanmahoué
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