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Incendie de l’ambassade du Bénin au Gabon : libération des deux opposantes interpellées
Publié le mardi 5 mai 2015  |  AFP
Incendie
© Autre presse par dr
Incendie de l’ambassade du Bénin au Gabon




Libreville - Deux militantes de l’opposition gabonaise interpellées le 18 avril à Libreville dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de l’ambassade du Bénin, ont été remises en liberté, a appris mardi l’AFP auprès de l’une d’entre elles.

Des manifestants avaient mis le feu le 12 avril à l’ambassade après
l’annonce du décès de la figure de l’opposition André Mba Obame, 57 ans, qui a
été enterré lundi dans son village natal de Medouneu (nord) après une semaine
d’hommages mais aussi de tensions.

"Ils m’ont libéré lundi vers 18h (17H00 GMT). C’est une liberté provisoire.
L’enquête se poursuit", a affirmé Annie Lea Meye, précisant que l’autre
personne interpellée Georgette Toussaint avait également été relâchée.

"Ils m’ont interrogé sur l’incendie sur l’ambassade du Bénin mais ensuite
ils m’ont accusé de donner de l’argent et de la drogue aux jeunes pour qu’ils
manifestent en faveur de l’Union nationale (UN, parti de M. Mba Obame). Oui,
je suis responsable de la mobilisation pour les manifestations mais est-ce un
crime? Je n’ai jamais donné d’argent, ni de drogue à personne", a-t-elle
déclaré à l’AFP.

Lors de leur interpellation, une centaine de personnes dont plusieurs
leaders de l’opposition, notamment l’ex-président de la Commission de l’Union
africaine Jean Ping ou l’ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong, s’étaient
regroupées devant le siège de la Police judiciaire de Libreville pour tenter
d’obtenir la libération des deux militantes.

L’opposition a nié toute implication dans l’incendie de l’ambassade du
Bénin.

André Mba Obame, ex-baron du régime passé dans l’opposition, avait contesté
la victoire en 2009 à la présidentielle d’Ali Bongo Ondimba et s’était
proclamé vainqueur du scrutin, provoquant un bras de fer avec le pouvoir.

Par la suite, l’opposant était tombé malade et une partie de ses partisans
avait accusé le régime de l’avoir empoisonné, visant particulièrement le
directeur de cabinet du chef de l’Etat, Maixent Accrombessi, d’origine
béninoise et naturalisé gabonais.
pgf/mc/sba
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