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François Abiola Candidat des FCBE pour le perchoir
Publié le mercredi 6 mai 2015  |  24 heures au Bénin
François
© Autre presse par DR
François Abiola, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique




Suite à la proclamation définitive des résultats des élections législatives par la Cour constitutionnelle, les tractations pour le contrôle de la présidence et du bureau de l’Assemblée nationale vont bon train. Au sein de la mouvance, des noms circulent dans les coulisses pour succéder au Professeur Mathurin Nago au perchoir. A voir de près dans l’entourage du Président Boni Yayi, le ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur, François Abiola, est mieux placé pour remplacer le Professeur Nago au perchoir en raison de son carnet d’adresses.

Qui succédera au dissident des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Mathurin Nago, à la présidence de l’Assemblée nationale ? Cette question agite l’opinion publique et les milieux politiques depuis dimanche dernier, jour de la proclamation des résultats définitifs des élections législatives du 26 avril 2015. Dans le système-Yayi, plusieurs noms dont celui du ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur, François Abiola, circulent au bout des lèvres. Au regard des réalités actuelles du terrain, ce dernier a plus de chances pour réaliser le rêve de la mouvance, si tant est que le Chef de l’Etat tient à avoir l’un des siens au perchoir. Comment et pourquoi ? François Abiola est l’intermédiaire entre la vieille garde et la nouvelle génération de la classe politique béninoise.

Parcours de François Abiola


Par le passé, François Abiola a composé avec le Prd, le Madep, l’Uds et d’autres formations politiques. Il est un acteur politique dont le charisme n’est plus à démontrer dans le Plateau, en général, et à Sakété, en particulier. Seul par son nom, il draine le monde. Il l’a démontré aux élections législatives de 1995 dans sa Commune. Il a imposé aux populations l’Union pour la solidarité et la démocratie (Uds), un parti politique dirigé à l’époque par l’ancien ministre de l’Agriculture, Mama Adamou Diaye, un leader politique du Nord. La razzia de l’Uds était à la Soviétique. Malheureusement pour lui, sa popularité à Sakété ne lui avait pas permis de se faire élire député, car l’influence du Parti du renouveau démocratique (Prd) à l’époque à Pobè, Adja-Ouèrè a permis au candidat du Prd, Abou Karim, un fils de Sakété, d’être élu député.

Sefou Fagbohoun, pour créer le Madep, a été obligé de composer avec lui et certains leaders politiques de Sakété notamment Raliou Arinloyé, Rafiatou Karimou et consorts. N’étant pas au pays, François Abiola ne se préoccupait pas de sa candidature aux élections législatives. C’est pourquoi, Rafiatou Karimou a été deux fois élue députée à l’Assemblée nationale en 1999 et 2003. En 2007, il était troisième sur la liste de l’Alliance pour une dynamique démocratique (Add), c’est-à-dire en derrière position. Personne ne croyait à son élection. Mais, il a surpris l’opinion. C’est ainsi qu’il a été élu député à la cinquième législature, avant d’entrer au Gouvernement du Président Boni Yayi. Jusqu’à ce jour, François Abiola continue de drainer le monde dans toutes les Communes du Plateau.

A l’allure où vont les choses, il se présente comme un leader politique de la région au jour d’aujourd’hui à l’instar de Séfou Fagbohoun, Idji Kolawolé et consorts. Pour la conquête du perchoir, François Abiola est très parti pour être le candidat de la mouvance. Ses relations antérieures avec Séfou Fagbohoun, Adrien Houngbédji, Bruno Amoussou, Sacca Lafia ajoutées à celles qu’il a actuellement avec la mouvance peuvent lui faciliter la tâche. En plus, son humilité appréciée par tous les acteurs politiques est un véritable atout pour lui. Par sa maîtrise du jeu politique, le natif de Sakété est capable de conduire la destinée de l’Assemblée nationale avec brio.

A moins d’un an de la fin du deuxième et dernier mandat du Président Boni Yayi, il faut un homme de qualité et d’expérience pour diriger les débats parlementaires, afin de ne pas faire basculer le pays dans la violence.

Paul Azon
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