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Après 25 ans de pratique démocratique : Le Bénin ne mérite pas ce triste spectacle
Publié le mercredi 6 mai 2015  |  Matin libre
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© aCotonou.com par DR
President Boni Yayi




Le Bénin fait face actuellement au pire moment de son histoire. La sécurité et la stabilité du pays sont véritablement menacées. Les forces politiques de l’opposition au régime du Président Yayi Boni sont alors interpellées. De quoi s’agit-il, en réalité ?

Lundi dernier, Cotonou et Abomey-Calavi ont été le théâtre d’actes de vandalisme et de graves troubles à l’ordre public. Des casseurs et des badauds, surtout encouragés par des forces politiques de l’Opposition, dont l’Union fait la Nation de Candide Azannaï, Bruno Amoussou, Joseph Djogbénou, Antoine Idji Kolawolé et la Renaissance du Bénin des Soglo, père, mère et fils – ont investi les rues de ces deux grandes villes pour dégrader et détruire les édifices publics, porter atteinte à la quiétude et à la libre circulation des personnes et des biens. Un camion-citerne des sapeurs-pompiers saccagé et brûlé, des biens appartenant à des proches du pouvoir détruits et ailleurs, des proches du régime frappés, d’autres, ciblés, ont fui leurs domiciles pour éviter les représailles.

A l’origine, une intoxication liée à la présence de forces de sécurité au domicile de Candide Azannaï pour lui déposer une simple convocation du Procureur de la République. Ce que les Soglo ont vite récupéré pour prouver leur soutien à Azannaï afin de ne pas être chassés de la mairie de Cotonou, après leur raclée du 26 avril 2015. A cause de ces actes de vandalisme, des malades n’ont pas pu se rendre dans les hôpitaux pour se soigner, des enfants sont obligés de dormir dans leurs écoles, les usagers de la route ont passé toute une journée et toute une nuit avant de regagner leurs domiciles. Certains ont été frappés pour avoir refusé d’enlever leurs casques et de lancer des slogans hostiles au Président de la République. Le plus gênant, c’est l’appel à la violence du maire de Cotonou et de ses deux enfants, Léhady et Galiou. Et depuis ce lundi, aucun véritable discours n’apaise. C’est vrai que Me Adrien Houngbédji, Fernand Amoussou et Robert Gbian ont pris de la hauteur pour appeler au calme et à la retenue.

Le professionnalisme des forces de l’ordre et de sécurité publique a permis d’éviter le chaos recherché par l’opposition et sa société dite civile qui n’a également envoyé aucun message de paix. Mais comme l’opposition n’a pas encore atteint son objectif qui est de déstabiliser le pouvoir et écourter le mandat du Président Yayi Boni, elle est passée à la vitesse supérieure en annonçant une marche pour ce jour afin rendre le pays ingouvernable. Mais cette marche, ainsi que celle initiée par le Mozeb, les Fcbe et le Mouvement pour l’Alternative Républicaine pour soutenir le Chef de l’Etat sont interdites par le ministre de l’Intérieur pour éviter les risques perceptibles d’affrontement et de trouble à l’ordre public. Au regard de tout ce qui précède, il urge que l’opposition retrouve le droit chemin et joue véritablement la carte de l’apaisement pour que règne la paix.
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