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Protestation contre l’arrestation manquée de Candide Azannaï : Me Djogbénou exige la libération des personnes arrêtées
Publié le samedi 9 mai 2015  |  Fraternité




A la faveur d’une conférence de presse qui s’est déroulée hier au siège du parti Alternative citoyenne, Me Joseph Djogbénou, l’honorable Eric Houndété et Séraphin Agbahoungbata ont fait le point de la situation des 30 personnes appréhendées et gardées à vue au commissariat central de Cotonou dans le cadre des mouvements de protestation du lundi 4 et du mercredi 6 mai 2015 contre la tentative d’arrestation du député Candide Azannaï. Selon les propos de Me Joseph Djogbénou, un collège d’avocats a été constitué pour assurer la défense de ces personnes. Que leur reproche-t-on ? Au dire des conférenciers, on les accuse de dégradation d’édifices publics, de violences et de voies de fait pour les personnes arrêtées le lundi et en ce qui concerne les personnes appréhendées le mercredi, on leur fait grief de rébellion, de dégradation d’édifices publics, de violences. ‘’Parmi ces personnes, certaines ont reçu des blessures dont nous ne savons pas l’origine, mais des blessures légères. Il faut souligner que l’infraction rébellion sera totalement discutée étant entendu que ce qui a interdit la marche est un communiqué. Ce n’est pas un acte règlementaire, c’est-à-dire un arrêté ou un décret. On n’entre pas en rébellion contre un communiqué. Sur la dégradation des édifices publics, sur les violences et voies de fait, nous restons disposés à recevoir les éléments de preuve certainement de la police et de la gendarmerie et pourquoi pas du procureur de la République’’, a déclaré Joseph Djogbénou. Dans tous les cas, soit ces personnes sont immédiatement remises en liberté ou qu’elles soient conduites devant la juridiction de jugement. Et dans ce cas, l’avocat rassure les familles de ce qu’ils sont mobilisés pour assurer leur défense. ‘’Nous voulons que les autorités comprennent que les jeunes qui sont arrêtés ne sont pas responsables des faits que l’on leur reproche et que diligence doit être faite pour qu’ils soient libérés. Cela est d’autant important, car ce pourquoi nous avons marché, ce sont les libertés’’, a laissé entendre Eric Houndété. Aux dernières nouvelles, 7 personnes ont été mis sous mandat de dépôt sur les 14 présentées hier soir au procureur de la République.
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