Politique
Situation confuse vécue au Bénin la semaine écoulée : Koupaki fait part de ses sentiments au chef de l’Etat
Publié le mardi 12 mai 2015 | La Presse du Jour
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L'ancien premier ministre, Pascal I. Koupaki était au cabinet du chef de l'Etat ce vendredi 8 mai 2015 afin d'échanger avec ce dernier sur les principaux sujets de l'actualité nationale. Voici ce qu'il a déclaré au terme de la séance.
"Vous savez qu’en début de semaine, il y a eu des violences physiques, des violences verbales, il y a eu également beaucoup de destructions de biens publics, j’ai moi-même fait le tour de la ville, et j’ai pu rendre visite à certaines personnalités également. Il est donc tout à fait normal puisque je fus un ancien collaborateur du Chef de l’Etat, de venir lui faire part de mes sentiments sur ce que j’ai vu, sur ce que j’ai entendu.
Ce tour d’horizon nous a permis de relever qu’il y a un progrès à faire en terme de démocratie apaisée, il y a un progrès à faire en terme de comportement, il y a un progrès à faire en terme de conscience. Notre état de conscience pose problème à certains moments, et il est tout à fait indiqué que le projet éducatif de notre pays et le système partisan de notre pays soit mis aux normes pour éviter que nous ne retombions dans ces genres de phénomènes. Personnellement je n’ai jamais vu ça dans mon pays et c’est arrivé une fois, il faut panser les plaies, il faut cicatriser les plaies, il faut prendre certainement de nouvelles options et donc tracer de nouveaux sillons pour qu’on puisse planter les valeurs, qu’on puisse semer davantage la tolérance. Il faut qu’on puisse se parler, sans s’invectiver, bref, il faut qu’on soit des exemples pour les uns et les autres. »
Vous savez qu’en début de semaine, il y a eu des violences physiques, des violences verbales, il y a eu également beaucoup de destructions de biens publics, j’ai moi-même fait le tour de la ville, et j’ai pu rendre visite à certaines personnalités également. Il est donc tout à fait normal puisque je fus un ancien collaborateur du Chef de l’Etat, de venir lui faire part de mes sentiments sur ce que j’ai vu, sur ce que j’ai entendu.
Ce tour d’horizon nous a permis de relever qu’il y a un progrès à faire en terme de démocratie apaisée, il y a un progrès à faire en terme de comportement, il y a un progrès à faire en terme de conscience. Notre état de conscience pose problème à certains moments, et il est tout à fait indiqué que le projet éducatif de notre pays et le système partisan de notre pays soit mis aux normes pour éviter que nous ne retombions dans ces genres de phénomènes. Personnellement je n’ai jamais vu ça dans mon pays et c’est arrivé une fois, il faut panser les plaies, il faut cicatriser les plaies, il faut prendre certainement de nouvelles options et donc tracer de nouveaux sillons pour qu’on puisse planter les valeurs, qu’on puisse semer davantage la tolérance. Il faut qu’on puisse se parler, sans s’invectiver, bref, il faut qu’on soit des exemples pour les uns et les autres.''
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