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Affaire Suspension de l’aide des Pays-Bas : Le SYNAPLASTA situe les responsabilités
Publié le vendredi 15 mai 2015  |  La Nouvelle Expression
Paul
© Autre presse par DR
Paul esse iko, syndicaliste






Actualité nationale
15 Mai 2015
Affaire Suspension de l’aide des Pays-Bas : Le SYNAPLASTA situe les responsabilités
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Le Syndicat national des travailleurs du plan et de la statistique (SYNAPLASTA) a jugé utile de se prononcer sur l’affaire qui défraie la chronique et relative à la suspension de l’aide des Pays-Bas au Bénin. Par un communiqué en date du 11 mai 2015, son bureau exécutif apporte des clarifications sur ce dossier qui a emporté le ministre Barthélémy Kassa.

Les Pays-Bas ont suspendu leur aide au Bénin suite à la mauvaise gestion des ressources financières du Programme pluriannuel d’appui au secteur eau et assainissement (PPEA). Se sentant concerné par cette affaire, parce que le ministère en charge du Développement abrite le secrétariat technique chargé d’assurer la coordination et le suivi du pilotage dudit projet, le Syndicat national des travailleurs du plan et de la statistique (SYNAPLASTA) a tenu à éclairer la lanterne des Béninois.



Une situation antérieure à l’arrivée du ministre Koutché



Dans un communiqué publié le 11 mai 2015, le bureau exécutif du SYNAPLASTA rappelle que, pour avoir dénoncé des faits qualifiés de « mauvaise gestion des ressources financières [du ministère du Développement] », le ministre Marcel de Souza n’a pas hésité à assigner le syndicat au tribunal. Il précise en outre que les « guéguerres » observées entre le directeur des ressources financières et du matériel (DRFM) de ce ministère, Karim Boni Biao, et le coordonnateur du volet du PPEA, Germain Zinsou, ont conduit au remplacement de ce dernier par un autre cadre que le syndicat estime « certainement plus maniable ».

Le SYNAPLASTA poursuit en informant que le chargé d’affaires par intérim de l’Ambassade des Pays-Bas près le Bénin, avait réagi face à ce changement « unilatéral » du coordonnateur du projet par la partie béninoise. Cette réaction a été matérialisée par la correspondance qu’il a adressée le 14 février 2014 au ministre Marcel de Souza, avec ampliations faites aux ministres des Finances d’alors, Jonas Gbian, de l’Eau, Barthélémy Kassa, et de la Santé, Dorothée Gazard, ainsi qu’aux directions techniques de ces ministères (DGIFD, DGB, DG-Eau, DNSP, DG-SONEB, etc.).



Combattre l’impunité



Cette inquiétude formellement exprimée des Pays-Bas par rapport à la bonne gouvernance du PPEA, n’a pas été prise en compte par le Bénin, fait constater le syndicat. Car, s’obstinant à aller au bout de leur logique, les autorités de notre pays ont pourvu au remplacement du coordonnateur Germain Zinsou. Lequel, une fois déchargé, a été aussitôt recruté par l’ambassade néerlandaise au Bénin.

Ceci expliquant cela, les Pays-Bas ont décidé d’auditer annuellement le PPEA afin d’en garantir la bonne gestion. La suite, on la connaît. Une affaire de détournement de près de trois milliards, dans le cadre du PPEA, a éclaté. Un scandale qui a amené la partie néerlandaise à suspendre, jusqu’à nouvel ordre, sa coopération avec le Bénin.

Et au SYNAPLASTA d’interroger nos dirigeants : « Les Danois n’ont-ils pas quitté notre pays pour les mêmes raisons ? ». Avant de conclure en ces termes : « Tant que le Bénin baignera dans l’impunité, … les partenaires techniques et financiers ne continueront pas de s’amuser avec les impôts des contribuables de leurs pays ».

Prince AKOGOU



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