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Invité sur «Zone Franche» de Canal 3: Désiré Vodonou met l’Union fait la nation en pièces détachées
Publié le lundi 18 mai 2015  |  Notre Voix




Désiré Vodonou était ce dimanche 17 mai 2015, sur le plateau de Canal 3 Bénin. Il était l’invité de l’émission hebdomadaire «Zone Franche». Au menu des échanges, le décryptage de l’actualité politique nationale. L’homme a profité de l’occasion pour faire de troublantes révélations sur les agissements de l’opposition et la division au sein de l’Union fait la nation (Un). Il n’a pas manqué de donner les vraies raisons de sa démission de Force Clé et de l’Un après sa sortie de la prison. Pour Désiré Vodonou, l’heure est très grave et le peuple béninois doit se tenir debout comme un seul homme pour contrer les velléités offensives de ceux qui veulent «brûler le pays juste pour leurs intérêts égoïstes et inavoués». Pour lui, et au regard de tout ce qu’il a vu et entendu ces derniers jours, il n’est pas question de laisser la gestion du pays à l’opposition. Il est tellement déçu de la violence verbale et physique qui, à l’en croire, la caractérise de plus en plus qu’il prie Dieu pour qu’elle ne prenne jamais le Perchoir de l’Assemblée Nationale et le pouvoir en 2016.



Désiré Vodonou a carrément éliminé les députés de l'Un de la course au Perchoir, pronostiquant même l’échec de l’opposition aux présidentielles de 2016. Le député a également mis à nu la division qui fait lit au sein de l'Un qui, malgré les critiques et autres intoxications, n'a pu battre les Fcbe aux législatives du 26 Avril. Aucun des probables candidats aux présidentielles de 2016 au sein de l’opposition (Nago, Gbian, Houndété et consorts) ne répond, à ses yeux, aux critères d'hommes d'État capables de remettre véritablement le pays au travail à partir de 2016. «Si le peuple devrait sanctionner, ceux-là ne devraient pas se retrouver à l’Assemblée nationale (parlant de Mathurin Nago). Yayi Boni n’a pas la possibilité de réviser la Constitution. Qu’on cesse de parler de cela et se mettre résolument au travail. Même si comme l’on le dit, Adrien Houngbédji se retrouvait président de l’Assemblée Nationale, ils ne pourront pas s’entendre pour désigner un candidat en 2016. Ils fonctionnent tous sur des compromis. J’ai vécu beaucoup de choses avec ceux-là (opposition). Dans cette condition, ils ne pourront jamais contrôler le pouvoir pour l’exercer. Je souhaiterais honnêtement qu’ils laissent le président Boni Yayi finir son mandat. Je suis convaincu que l’opposition ne pourra pas gagner le Perchoir. L’Un ne gagnera jamais les présidentielles en 2016», a-t-il fait observer. Apparemment très sûr de lui, il renchérit : «je quitterai la politique si l’Union fait la nation arrivait à conquérir le pouvoir d’Etat dans ces conditions en 2016». Comme pour dire que l’Un ne représente aujourd’hui que l’ombre d’elle-même. La réalité est là. Pour aller aux élections législatives dans les 6ème et 16ème circonscriptions électorales, par exemple, il a fallu l’aide des partis Restauré l’Espoir de Candide Azannaï, Alternative Citoyenne de Joseph Djogbénou et l’Udbn de Claudine Prudencio pour aider l’Un à sortir la tête de l’eau. C’est d’ailleurs pourquoi d’aucuns estiment que Désiré Vodonou a raison de «dépiécer» l’Un.

Expliquant les motifs de sa démission, il a évoqué des problèmes d'organisation et de la qualité du leadership dont l'Union fait la Nation fait l'objet actuellement. Selon lui, l'organisation actuelle de l'Un n'est pas celle d'une formation politique qui ambitionne de conquérir et de gérer le pouvoir d'État. Il a parlé du manque de soutien de ses anciens camarades de Force Clé. En effet, membre important de cette formation politique avant son incarcération, il s'est retrouvé du jour au lendemain simple militant et seul en prison, sans aucun soutien de leur part. Comme pour dire que l'Union fait la Nation dans sa forme et son organisation actuelle n'est qu'une «association de prestataires de services politiques».

Parlant de ses motivations actuelles et de ce qui détermine sa nouvelle ligne politique, l'homme dit vouloir retrouver sa puissance d'entre temps et que cela n'est pas possible s'il doit se retrouver encore en 2016 opposant au régime en place. C'est pour ça, qu'il a créé l'Alliance P.E.U pour dire à ces amis "qu'il existe et qu'il vient". Par ailleurs il a affirmé avec force et conviction que l'Alliance P.E.U va jouer un rôle très déterminant dans l'élection du prochain Président de la République. Et c’est pour cela qu’il entend soutenir le dauphin du Président Boni Yayi dans l’intérêt supérieur de la nation afin de préserver la paix actuellement menacée par les actes de vandalisme de l’opposition.
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