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Contrôle du perchoir : L’opposition en position favorable, la mouvance divisée autour de son choix
Publié le mardi 19 mai 2015  |  La Nouvelle Expression
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© Autre presse par DR
Me Adrien Houngbédji, président du parti le PRD




La lutte pour le contrôle du perchoir se dessine. L’opposition plus que jamais soudée autour du président Adrien Houngbédji, annonce sa victoire dans cette lutte implacable pour la composition du bureau de l’Assemblée nationale. Dans le même temps, la mouvance perd du terrain à la recherche d’un consensus autour du choix du candidat. Ce qui la fragilise davantage, et ouvre le boulevard à une opposition plus forte que jamais.



Les dernières nouvelles glanées dans l’après-midi d’hier, ne sont pas en faveur de la mouvance, et ce, malgré les tentatives de déstabilisation et de débauchage organisées par la mouvance parlementaire. Toutes les forces politiques de l’opposition sont réunies comme un seul homme derrière Me Adrien Houngbédji, afin de le porter à la tête de l’institution parlementaire. Ce sursaut patriotique est soutenu par l’Union fait la nation (UN), le Front démocratique unis (FDU), l’Alliance Soleil, l’Alliance pour un Bénin triomphant (ABT), l’Alliance Renaissance du Bénin-Réveil patriotique (RB-RP), l’Alliance AND et le RésoAtao, dont le président de ce parti, Atao Mohammed Hinnouho, s’est rendu au domicile du président Adrien Houngbédji, pour les civilités le samedi. Ce qui confirme le choix de ce dernier.


La sauvegarde des acquis démocratiques


Ainsi, en devenant la 2ème personnalité de l’Etat, Me Adrien Houngbédji et l’ensemble des forces politiques qui l’accompagnent, entendent sauvegarder et pérenniser les acquis de la Conférence nationale des forces vives de la nation obtenue après de longues luttes. L’actuel locataire de la Marina a mis à rude épreuve, la liberté d’expression, de circulation des compatriotes. Le dernier en date a été l’enlèvement manqué du député Candide Azannaï. Ce qui a drainé la forte mobilisation de la classe politique, de la société civile, des syndicats et des populations. Il ne pouvait en être autrement, si l’on sait combien de fois, Boni Yayi a tenté vainement, de convaincre le jeune député d’Akpakpa, par l’entremise de ces disciples. Le député Valentin Aditi Houdé est aussi monté au créneau pour dénoncer le cas d’achat de ses députés par le pouvoir en place, et lui demande d’abdiquer. Wallis Zoumarou, député de l’alliance ABT, quant à lui a été clair sur le choix du candidat.

La mouvance se tiraille sur le choix du candidat


Qui de Komi Koutché, de François Abiola, d’Arifari Nassirou Bako ou encore de Valentin Djènontin Agossou, annoncé comme le dernier choix de Boni Yayi, pour la course au perchoir sera plébiscité au sein de la mouvance ! Bien malin qui pourrait le dire ! La mouvance n’est pas prête à accepter le choix fait sur le député Komi Koutché pour plusieurs raisons. D’abord, l’expérience et l’âge, deux facteurs déterminants dans cet exercice pour être la deuxième personnalité de l’Etat. D’aucuns parlent d’un complot pour glisser ce dernier au poste du Président de la République, après une vacance de poste. De même, on n’accepte pas que deux personnes issues d’un même espace culturel et ethnique, se succèdent. Par contre, le malheur du candidat François Abiola, résulte dans le fait qu’il n’a pas rempli le contrat que lui aurait demandé le Chef de l’Etat, lors des campagnes électorales. Obtenir autant de voix que possible pour contrer ses adversaires. Quant au choix de Bako, cela semble apaiser un peu. Aux dernières nouvelles, c’est finalement le député Valentin Djènontin Agossou qui serait le choix du Chef de l’Etat. Ce choix n’a pas aussi fait l’unanimité. La mouvance montre ainsi ses limites face à ses adversaires politiques. Ce sera donc le mardi de tous les dangers.


Wabi MIGAN
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